ANGRA Aqua [ 2010 ] |
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CD Durée : 49.21 Style : Metal Progressif symphonique |
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PRODUCTION |
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Chronique : 28 septembre 2010 , réalisée par Hades | ||||
Le retour d’Angra au devant de la scène Metal mondiale avec Aqua. Un nouvel opus marqué par une nouvelle équipe qui traduit l’objectif de rénovation que s’est posé le groupe. Aqua est ainsi co-produit par Brendan Duffey et Adriano Daga des Norcal studios. Par contre l’arrangement musical a été fait exclusivement par les membres du groupe. Une production qui ne laisse rien au hasard, un son très propre des musiciens qui nous ont, à un certain moment de leurs carrières, éblouis par leurs talents, on a là tout ce qu’il faut pour une superbe production. Et portant ma déception a été aussi grande que mon attente. Bon il faut dire que j’attendais beaucoup de ce nouvel opus, j’attendais surtout le coté expérimental, un concept que le groupe brésilien savait si bien maitriser mais finalement ça ne sera pas pour cet album. Ce n’est pas que cet album soit mauvais, car les arrangements sont comme d’habitude très bien étudiés, un travail de pro, une richesse musicale comme on en demande tout les jours. En effet entre un Metal Progressif très classique et quelques notes ‘Samba Bossa’ à la brésilienne, le groupe a su vraiment tirer profit de son expérience musicale en rajoutant un peu plus aux rythmes des percussions et aux riffs de guitares. Oui mais, si l’album est si complet que ça qu’est ce qui cloche ? Bonne question. En fait tout ça c’est du déjà vu, ce n’est pas nouveau si Angra sollicite tellement la recherche musicale en rajoutant des éléments folkloriques et en l’intégrant à un Metal Progressif virant un peu vers le speed. Et si vous commencez à écouter l’album vous serez surement du même avis que moi. Passé « Viderunt te Aqua », petite intro histoire de vous mettre dans le cadre spatio-temporel de l’album (oui l’album est bel et bien une histoire, on en reparlera un peu plus loin) on se retrouve avec « Arising Thunder », un titre qui aurait pu trouver sa place dans « Temple of Shadows » avec exactement les mêmes arrangements de batterie, un son de guitare quasi identique et une structure qui n’a pas vraiment évolué depuis 2004. D’ailleurs ce titre me rappelle beaucoup « Temple of Hate ». Le reste de l’album se divise en deux grandes parties : Des titres penchant vers un Metal progressif comme « Awake From Darkness », « The Rage of The Waters » ou « Hollow ». Plutôt ‘électriques’ avec des riffs recherchés et bien plus complexes des roulements et un jeu de batterie très riche, des variations de rythmes très fréquents et très bien arrangés, bref du pure Progressif issus de l’école sud américaine. L’autre partie est plutôt calme, avec un tempo très lent et incorporant souvent de nouveaux instruments (piano, violent, guitare classique…) « Lease of Life », avec parfois des rythmes un peu flamenco « Spirit of The Air » et une fois que les guitares entrent en jeu on découvre un jeu encore plus complexe, plus recherché, pas du tout facile d’accès accompagné d’un chant très bien exécuté parfois d’un solo d’une rare qualité « A Monster in Her Eyes ». Voilà, c’est à peu près tout l’album. Il aurait très bien pu être appelé ‘Holy Land’. Mais bon Un nouvel album d’Angra est toujours un événement pour moi. Je reviens un peu sur deux choses : d’abord la pochette, un travail remarquable, un excellent assortiment de couleurs faisant ressurgir toute l’énergie de l’album. Puis l’histoire de l’album, d’après une interview donnée récemment par le groupe, l’histoire est inspirée de la dernière œuvre de Shakespeare « La Tempête » et elle parle du naufrage d’un navire sur une ile. On comprend du coup l’intro de l’album (le bruit des vagues, les cris des marins…) Passé la déception de la première écoute, on se retrouve face à un album comme nous a habitué Angra. Certes le concept n’est pas nouveau mais on a déjà aimé « Nova Era », « Carry On » et « The Temple of Hate », on trouvera bien un ou deux titres pour cet album. |
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