MURDERDOLLS Women And Children Last [ 2010 ] |
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CD Durée : 41.39 Style : Punk/Rock/Metal |
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Chronique : 28 septembre 2010 , réalisée par Black.Roger | ||||
« I don’t need woman yacking I don’t need no friends Sold my soul to rock n’ roll Let me tell you where it all began Rock n’ roll, rock n’ roll is all I got “ Ceci est un extrait d’un titre du nouvel album des MURDERDOLLS, « Women And Children Last ». Huit ans d’attente après la sortie en 2002 de « Beyond The Valley Of the Murderdolls », c’est long, mais tout arrive un jour en fait. Joey Jordison (SLIPKNOT) et Wednesday 13, couple maudit du rock ont reformé leur projet diabolique pour une nouvelle galette dérangeante comme d’habitude. Leur horror-punk-métal sort ses griffes pour nous lacérer l’esprit, nous empoisonner la vie, mais on aime ça voyez-vous. Le groupe, outre ses deux géniteurs s’est adjoint les services d’un second guitariste, Roman, d’un bassiste, Jack et d’un batteur, Racci. Il a embauché aussi Mick Mars de MÖTLEY CRÜE en guest sur « Drug Me To Hell » et « Blood Stained Valentine ». Pour commencer, il me vient à l’esprit une réflexion, et si le rock était une maladie dont le virus est contracté dès l’enfance, l’adolescence plus précisément ? Alors oui on est resté malade depuis ce temps là, nous adultes pré-pubères en mal de sensations fortes, de provocation, de rébellion, de saleté, de violence contrôlée, de riffs décapants et vicieux de pulsations binaires qui vous infectent le cerveau. J’en vois quelques uns qui rigolent au fond de la classe, êtes-vous devenus vieux dans votre tête, laissez vous donc aller et retrouvez un certain frisson. Ce frisson provoqué par une musique fusionnelle se situant entre, par exemple, ALICE COOPER, WASP et les MISFITS. Les MRDERDOLLS ont bien fait de revenir, sans rien inventer, mais avec la voix éraillée incomparable de Wednesday 13, la guitare incisive de Joey Jordispn pour nous envoyer à la figure ce punk horrifique un peu kitsh je vous l’accorde, mais dangereux, vicieux et malsain, sans oublier le fameux adage « sex, drugs, and rock n’ roll » qui ne fait pas défaut dans les compositions. Ces compositions étant tantôt rock classique, tantôt punk-hardcore, tantôt heavy-rock, tantôt thrash-punk, tantôt power-métal, avec des textes écorcheurs, provocants, rouges de sang et noir d’obscénité. Les quinze titres de cette galette s’écoutent avec un rictus malsain au coin de l’oreille, se dégustent vraiment et l’on est tout étonné à la fin de l’enregistrement qui arrive sans crier gare au bout de 40 petites minutes, et c’est trop court. Alors on remet tout ça en boucle dans notre mange-disque pour replonger dans ce petit théâtre des horreurs afin de vibrer à nouveau avec ce superbe « Women And Children Last » pour toutes les raisons invoquées plus haut dans ma chronique. Alors, chers amis détraqués et déstabilisés par ce monde cinglé qui nous entoure aujourd’hui, si vous aimez être transportés dans un univers particulièrement « dirty » et coupe-cervelle, écoutez-donc sans modération le dernier « méfait » des MURDERDOLLS et vous ne serez pas déçus du voyage. |
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