CHRONIQUES ALBUMS

Qu’est ce que ça fait du bien d’avoir enfin du gros son. Cela fait un bon bout de temps que je n’ai pas eu du nouveau en matière de Death et reprendre avec le tout dernier Kataklysm, ça c’est une bonne reprise. Oui c’est de Kataklysm qu’il est question ici. « Heaven’s Venom » est sorti depuis le 24 aout dernier pour le plus grand plaisir des fans du Metal de la mort.

Sans trop perdre de temps, passons à la musique. Si vous avez déjà écouté Kataklysm vous ne vous sentirez pas dépaysés. Toujours les mêmes principes : un Death assez brut, assez sec, accompagné de mélodies un peu retirées histoire de laisser sa place aux double grosses caisses qui vont vous exploser les tampons.
Premier titre et première impression « A soulless God » commence de la même manière que « Prevail » du précédent opus, c’est pour vous dire que même sur ces touts petits détails le groupe a préféré s’ancrer dans son style plutôt que de chercher de nouveaux horizons. C’est donc sur la même lancée que « Prevail » que commence cet opus, tant mieux pour moi, car j’ai bien aimé l’album précédent et l’entrée en matière de cet album est aussi appétissante. Des blasts à couper le souffle dans « A Soulless God » un jeu quasi parfait à la double pédale de la part de Max Duhamel, un solo à la fois technique et très mélodique, c’est sur, ça ne peut être que du Kataklysm.
La suite ne tarde pas à venir et « Determined (Vows Of Vengeance) » continue avec du lourd. Les riffs lourds et le son beaucoup plus groovy donnent l’impression d’une atmosphère malsaine si chère aux fans de Death. Une atmosphère que même les mélodies qui accompagnent parfois des titres comme « As The Wall Collapses » ou « Numb And Intoxicated » ni le ralentissement du tempo de « Blind Saviour » n’arrivent à dégager. Inutile de continuer titre par titre tout l’album car je vais finir par faire du copier/coller. Mais j’ai réécouté l’album plusieurs fois histoire de chercher un titre qui se détache des autres. Le problème avec un groupe qui est bien ancré dans son style de jeu, c’est que rarement on le voit évoluer ou même essayer dans un même album de varier son jeu. Et c’est exactement le cas de Kataklysm, tous les titres sont si proches musicalement que l’on finit par s’ennuyer au bout de quelques titres.
Et même si le groupe a essayé d’éviter cela en utilisant son savoir faire et en alternant les rythmes (essentiellement les blasts et les mid-tempo), le problème persiste, certes le phénomène n’est pas aussi flagrant mais sur des titres comme « Hail the renegade » ou « suicide River » on a ce sentiment de déjà vu.

Pour résumer, un Kataklysm bien comme on l’aime, un peu répétitif certes mais au final on en ressort avec une bonne dose de Metal et un mal de tête comme rarement un album pourrait nous en donner un. Si vous ne connaissez pas le groupe je vous le conseille vivement, d’ailleurs « Heaven’s Venom » n’est que le dixième opus sur la liste, vous avez du chemin à faire devant vous.