SPOCK'S BEARD X [ 2010 ] |
||||
CD Durée : 71.21 Style : Rock Progressif |
||||
Infos : | ||||
Contact label : | ||||
Contact groupe : | ||||
ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
|
Chronique : 24 septembre 2010 , réalisée par YoG | ||||
Un peu d'histoire. Spock's Beard est un groupe formé il y a maintenant 18 ans par Neal Morse et son frère, Alan. Au cours de ces dix-huit années, beaucoup de changements sont intervenus au sein de la formation : Neal quittant le groupe préférant s'adonner à sa carrière solo ainsi qu'à certains side-projects dans lesquels il se retrouve bien impliqué comme Transatlantic, le "supergroupe" prog qui fait des chansons plus longues qu'un album lui-même. En bref, nous retrouvons ici Nick D'Virgilio au chant/batterie/ guitare, Alan Morse à la guitare bien sûr, Ryo Okumoto aux claviers et Dave Meros à la basse. Tout ceci pour vous présenter le dixième opus du groupe, d'où le titre très énigmatique de l'album. Dès le début de cet album, le ton est donné. Guitare et claviers se complètent, sous des nappes de batterie assez fines, donnant ainsi une intro à l'apparence assez épique. Les arpèges de guitare de toute beauté viendront s'intégrer petit à petit, et la voix de Nick en fera tout autant en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. Dans une première piste de toute beauté, on retrouve tous les éléments représentatifs de cette belle musique qu'est le rock progressif ; rythmiques saccadées, recherche de la mélodie, harmonisation… Les claviers "vintage" utilisés sont du plus bel effet, et on pourra notamment s'en rendre compte dès la piste suivante qui ne dure que quatre minutes mais qui parait en faire plus au vu de la complexité dont elle fait preuve. Dave Meros est visiblement en forme ; les lignes de basses sont vraiment bien travaillées et mises en valeur par un accompagnement de Ryo de toute beauté. Alan quant à lui nous démontre bien qu'il est loin d'être à la ramasse ; en effet les solos de guitare sont bel et bien d'une efficacité rare, et nous pouvons en avoir la preuve lors du grand final de cet album, la septième et dernière piste "Jaws Of Heaven" un morceau de choix de plus de seize minutes comprenant notamment trois passages orgasmiques (en son milieu puis fin) qui sont pour moi la définition même de ce que peut apporter le rock progressif à l'individu : un moment d'extase, de plénitude et d'accomplissement irremplaçable. Notons qu'une version ultra-limitée de l'album comprenant notamment les noms Du groove, des lignes de voix entraînantes chantées en choeur, des passages instru / unissons dans la plus pure tradition prog et des parties absolument transcendantes ; un très bon cru que ce dixième album ; sûrement l'un des meilleurs du groupe. On ne voit pas le temps passer et surtout, surtout, on ne s'en lasse pas ! |
||||
AUTRES CHRONIQUES DU MEME GROUPE | ||||
|