ANDEM Doch’ Lunnogo sveta [ 2009 ] |
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CD Durée : 44.25 Style : Power-métal |
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Chronique : 24 septembre 2010 , réalisée par GOHR | ||||
Après un premier album « Mayatnik Zhizni » vraisemblablement bien reçu en sa terre natale, les russes de ANDEM s’apprètent à conquérir le marché européen fort de leur nouvel album « Doch’ Lunnogo sveta » (sous-titré « Moonlight daughter »). Hélas, dès que nous prenons dans nos mains le petit bijou et que nous voyons cette pochette extrêmement cliché, la méfiance nous gagne. Vous l’aurez deviné le cliché n’est pas que visuel, il est aussi auditif. Tout respire le Métal épique peu inspiré malgré une exécution de qualité de la part des musiciens. Le batteur est précis, le guitariste s’avère assez bon sur les leads mais rien à faire, jamais l’album ne prend. « Doch Lunnogo sveta » s’écoute assez bien sur les quatre premières chansons et ensuite un infâme sentiment de répétition nous agresse. Les relents ouvertement folks viennent un peu tempérer le tout mais cela ne suffit pas à donner à cet album une véritable couleur. Au fond cela est dommage car le groupe possède des atouts intéressants, notamment l’utilisation d’un chant en russe. Cet accent est relativement rare dans le Métal et il donne finalement assez de charme, une certaine grandiloquence. A propos du chant, saluons la performance de Juliana Savchenko, dont le timbre assez bien maîtrisé pour pouvoir passer des intonations lyriques aux intonations pop (« Doroga V Pandemonium » sans aucun doute le titre le plus abouti). Autre point fort, le clavier bien produit. Généralement ce style est pénalisé par des claviers trop peu crédibles, or là ce n’est pas le cas puisque ces derniers ont une bonne densité et qu’au niveau du jeu, le musicien jongle assez habilement entre les envolées orchestrales et les nappes atmosphériques. En fait, ce qui manque dans cet album sont les temps fort. Il n’y a pas de véritable climax, pas de folie (il faut attendre la septième chanson pour enfin entendre un riff original), aucun moment d’intensité émotionnel digne de ce nom. Pour aimer ANDEM il faut vraiment être un fanatique du genre pratiqué ou alors soutenir la scène russe. En conclusion, « Doch Lunnogo sveta » sonne comme un album fait sans passion. Les musiciens sont bons, ils offrent une performance qui colle parfaitement avec le style, mais jamais ANDEM ne nous prend aux tripes. Un groupe que les amateurs du genre apprécieront néanmoins. |
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