ENSLAVED Axioma Ethica Odini [ 2010 ] |
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CD Durée : 58.27 Style : black metal |
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TECHNIQUE |
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EMOTION |
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Chronique : 21 septembre 2010 , réalisée par AVALON | ||||
”Axioma Ethica Odini” est le nouvel album de l'un des plus célèbre groupe black norvégien : ENSLAVED. Le groupe crée en 1991, a depuis leur album ”Monumension” mis un pied dans le progressif pour aérer et provoquer la colère de certains fans et puristes black metal, n’admettant pas l’ouverture musicale (et d’esprit). Depuis, tous les albums d’Enslaved suivent le même schéma : black et passages progressifs avec quelques plages ambiant ici où là. Certes les structures des titres en eux même changent, mais le schéma global reste identique d’album en album, et ce nouvel opus ne déroge pas à la règle établie, et qu’il serait de bon ton de briser… Ennuyeux, est-ce vraiment le terme quand on écoute en boucle cet album ? Pas vraiment, car certains titres sortent fièrement leur épingle du jeu (les plus progressifs en réalité), mais les autres sont en vérité un peu « classiques », et sonnent comme des titres estampillés Enslaved, sans grande originalité ou nouveauté. On prend la même recette gagnante d’album en album, et c’est tout. Or, on attendait beaucoup plus d’un tel album. Si il n’est pas mauvais pour autant, surtout coté technique, avec des changements de tempos, des breaks, etc, on reste sur sa faim. On attend patiemment qu’il se passe « enfin » quelque chose, mais le déclic ne vient pas, au contraire, le tout est assez froid et manque cruellement d’émotion et d’innovation, surtout pour un groupe qui prône l’ouverture. Le titre « Night Sight » sortira un peu du lot avec un joli chant clair, sorte de ballade qui vire au black haineux, pour repasser à de la musique rock/ambient. Bonne petite surprise mais qui n’a pas sa place dans l’album puisque on a largement occulté sur cet opus l’aspect progressif à la King Crimson, qui est présent uniquement sur le troisième titre « Waruun » (et encore, brièvement…) qui sera lui aussi une réussite. Bref, deux titres « très bons » et le reste « bons » mais sans plus, c’est assez frustrant venant d’Enslaved. Quitte à être exigeant et à demander le meilleur, nous pourrons dire ici que le groupe se satisfait du strict minimum et ne brille pas son originalité et créativité. Bien sur si on a aimé les précédents opus, on devrait accepter celui-ci puisqu’il est dans la lignée stricte mais, on était en droit de demander une plus belle pochette, une plus belle production, et des compos plus intéressantes car la pierre ici présente n'apporte strictement rien à l'édifice... |
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