SEVEN THE HARDWAY
SEVEN THE HARDWAY [ 2010 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD
Durée : 44.40
Style : Metal-rock progressif
  Infos :
  Contact label : http://www.mascotrecords.com
  Contact groupe : http://seventhehardway.net http://www.myspace.com/seventhehardwaymusic
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 21 septembre 2010 , réalisée par GOHR
   
Mené par le brillant guitariste qu’est Tony MacAlpine (une discographie solo qui comporte onze albums, rien que ça, sans compter les collaborations avec d’autres musiciens) SEVEN THE HARDWAY, son projet actuel est attendu au tournant par les aficionados de technique et virtuosité. Qu’en est-il donc de cet opus dont la pochette est le cliché à l’état pur de l’album de Métal progressif ? MacAlpine saura-t-il nous surprendre malgré cette première impression ?

Oui et non. Lors de la première chanson, « Liar », nous craignons que le guitariste soit tombé dans le piège du Métal progressif Néo-classique. La rythmique est pêchue, le solo est exécuté de mains de maître, bref tout est irréprochable mais sans surprise. A la limite, nous serions presque irrités par les intonations à la James Labrie du chant. Quoiqu’il en soit, dès le titre suivant, c’est une toute une autre paire de manche : un chant hip-hop lors de l’introduction juste après la mise en bouche que nous venons d’avoir, c’est le monde à l’envers. Il ne s’agit là que d’un détail, mais à ce moment là, MacAlpine nous rappelle qu’il faut se méfier des apparences. Le reste de la chanson est certes plus conventionnel mais dès lors, chaque morceau porte en lui un petit quelque chose de singulier. Les relents Fusion-Jazz se ressentent (le délicieux « Happy ending »), l’audace de certaines dissonances vient nous surprendre et surtout, c’est ce groove qui vient nous percuter de plein fouet. Autant, MacAlpine sait faire dans la complexité, autant il offre assez régulièrement des plans très directs, finalement très Rock. Cela se ressent aussi au niveau des structures qui ne sont pas spécialement alambiqués. Par exemple aucune chanson épique et pas de titre de plus de cinq minutes, SEVEN THE HARDWAY vous laisse respirer. On déplore malgré tous quelques titres un peu plats, notamment certains mid-tempos sirupeux comme « Good and Evil » que même le solo de guitare ne parvient pas à sauver.

En conclusion, SEVEN THE HARDWAY est un album qui laisse un sentiment un peu mitigé. Par certains aspects le groupe est vraiment excellent, tandis que par d’autres il s’enlise dans la platitude. Les amateurs de guitare apprécieront, mais ceux qui cherchent des chansons vraiment efficaces et un album cohérent seront parfois un peu déçus.







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