NOCTIS IMPERIUM
Nihil [ 2010 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine MCD
Durée : 29.54
Style : Black Metal
  Infos :
  Contact label : http://www.officialabyssrecords.com
  Contact groupe : http://www.myspace.com/noctisimperium
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 17 septembre 2010 , réalisée par Valentheris
   
Fruit maudit de l'imagination malsaine de Aeneas, Noctis Imperium voit le jour en 2001 et apparaît alors comme un simple groupe de Black Metal comme il en existe tant d'autres lors de la sortie de sa première demo éponyme dans le courant de l'année 2003. Cependant, l'homme en question compte bien montrer le sérieux de son projet et après une seconde ébauche musicale plus riche et plus fournit en 2004, intitulée "Night divine", il se lance dans la composition d'une série d'EP attirant alors l'attention de Dynasty Productions. La production évolue petit à petit au sein de "Evil Philosophies" et "Imperium" et offre un aspect plus mature de la musique du groupe jusqu'à ce dernier EP sorti en 2010 par le biai d'Abyss Records qui s'avère être le plus réussi dans sa forme malgré le peu de nouveauté qu'il offre.

En effet, si la qualité est présente en cette dernière offrande, on regrettera en parallèle que celle-ci soit beaucoup trop proche d'Imperium sorti un an auparavant, tous les morceaux de l'opus sus-nommé étant repris ici dans un ordre identique laissant quelque peu les adeptes du groupe sur leur faim.
Depuis le premier EP apparu en 2006, le titre d'introduction Ra-Hoor-Khuit se charge de débuter chaque élan musicaux sur un fond de samplers lugubres installant une ambiance emplie de noirceur avant d'en découdre avec les véritables compositions et ce "Nihil" ne fais pas exception à la règle reprenant cette ouverture pour la troisième fois consécutive avant de nous apporter un Descensus Ad Inferos plus en forme que jamais. Si la production a toujours eu un côté assez propre sans pour autant tomber dans le piège du son trop clinique faisant défaut à de trop nombreux albums de Black, ici elle sied à merveille au quatuor de titres originaux du groupe. La basse est des plus audible, ce qui compte tenu du style ici pratiqué n'est pas un mal, le chant est certes classique, mais assez réussi, abordant un aspect tantôt agressif ou tantôt clair que viendront accentuer des riffs pouvant opter pour un côté brutal comme sur "Noctis Imperium" ou bien des breaks plus mélodiques à la manière de "Unus In Nihil".

Le tout se veut donc assez varié dans l'atmosphère, chaque titre alternant avec brio entre parties mélodiques et rythmiques plus violentes, offrant alors une certaine homogénéité à la chose. On notera la présence non négligeable du célèbre Nicholas Barker (Old Man's Child, Dimmu Borgir, Cradle Of Filth...) qui relève à lui seul le niveau de technicité et de brutalité par un jeu habile et varié qui le caractérise si bien. "Bring Me Sacrifice" et son introduction formée de blasts démontre que le batteur anglais n'a rien perdu de son brio et de sa hargne et que son habileté naturelle à varier les tempos lors des solis ou des break est toujours aussi délectable, faisant de lui un allié de poids pour le futur du combo venezuelien.

Hormis un nouveau batteur, la seule véritable originalité sera la présence de deux titres live. Apparemment Noctis Imperium semble offrir des concerts de qualité dans son pays natale et ceux-ci semblent bien décidés à le montrer au reste du monde. La reprise du célèbre Maze Of Tourment de Morbid Angel était elle aussi déjà présente dans l'EP précédent, offrant un aspect Black/Death à ce titre intemporel, mais manquant tout de même d'un peu d'originalité. Ceci dit, on prendra tout de même plaisir à écouter la version live de fort bonne qualité, avec un mixage à la hauteur et une foule un peu en retrait, mais réceptive à l'écoute d'une des esquisses du monument qu'est Altars Of Madness. "Throught fire And Cosmos" quand à lui refait son apparition quatre ans après "Evil Prophecies", également en live, n'apportant pas grand-chose à ce stade, mais offrant tout de même une seconde prestation live de qualité à la fois simple et efficace.

On peut donc dire que ce troisième EP consécutif peut être dispensable pour quiconque possède le précédent, "Unus In Nihil" étant la seule nouveauté conséquente à proprement parlé. En revanche, il n'en demeure pas moins un bon aperçu de ce que peut offrir le groupe et reste agréable à écouter, les différents titres étant de qualité et la production à la hauteur pour ce que Aeadas et ses compagnons ont à nous offrir.
Un groupe à suivre pour l'avenir car il est prometteur et talentueux. Il ne reste qu'à espérer un peu plus d'originalité quant à une éventuelle prochaine sortie.







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