MONDVOLLAND D’Olde Roop [ 2010 ] |
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CD Durée : 51.00 Style : Black Folk |
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TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
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Chronique : 16 septembre 2010 , réalisée par Matai | ||||
Apollon Records se déchaîne ces derniers temps en signant des groupes plus ou moins nouveaux de la scène Métal comme Mondvolland par exemple, néerlandais de surcroît et surtout amateur de black folk. Ce style assez en vogue ces temps-ci est relativement mis en valeur par un groupe qui n’en fait pas des masses, privilégiant une musique simple mais efficace. Je suppose que la plupart de vous se demande ce que signifie ce nom, « Mondvolland »…pas pris au hasard bien entendu, cela vient tout simplement d’une légende concernant une colline à Elten. Elle raconte que des géants vinrent un jour sur cette colline, l’un d’entre eux par accident fit tomber un morceau de terre…il voulut le ramasser mais ces acolytes l’en dissuadèrent, lui disant que ce « mond-vol-and » ne méritait pas d’être ramassé (monvolland=mouth full of earth=bouche pleine de terre). C’est depuis cet événement que la colline s’appelle Mondvolland… L’album en question, « D’olde Roop » est le premier vrai album de ce groupe après quelques démos et un EP, et se compose de neuf titres assez longs d’où ce côté progressif. Car en effet, chaque titre a sa part de progression, une continuité, des changements de rythmes et de structures histoire de ne pas s’ennuyer. Le black tient une part importante, notamment dans les riffs, les harmonies et bien sûr la voix, tandis que le folk lui est disons comme un bonus, une part d’atmosphère en plus apportée par des instruments folkloriques tels que violon, cor, mandoline, flute ou accordéon. « De Vuurman van Papendal » met beaucoup en valeur le violon par exemple et ce côté festif, alors que « De Roep der Gevallen Helden », plus bourrin, nous en fait voir de toutes les couleurs. « Daar, Waar Donar Dondert » joue plus sur le côté atmosphérique de la musique et nous propose même des chants traditionnels. Par moment, et surtout à cause du violon, on retrouve un petit côté Ram-Zet, même si ce n’est évidemment pas le même style de musique. Mais c’est parfois trompeur, surtout que ce groupe Norvégien a tendance à beaucoup utiliser le fameux violon. Je vous renvoie sur « De Witte Juffer van Kernheim » (de Mondvolland bien évidemment) pour vous faire une idée de la chose. La production aurait pu être mieux mais le son reste tout de même correct. Je n’ai pas spécialement ressenti quelque chose de transcendant à l’écoute de cette galette, les émotions ne sont pas totalement là, mais on se prend au jeu et on écoute « D’olde Roop » avec grand plaisir, d’autant plus que les compositions sont plutôt bien foutus. Les harmonies sont sympas, notamment quand arrivent les instruments traditionnels, apportant un peu plus de chaleur à l’intérieur même de la froideur du black. Un album que je recommande tout de même aux grands amateurs de folk et de black si vous voulez vous plonger dans l’univers de Mondvolland, c'est-à-dire celui des géants et des morceaux de terre ! Trêve de plaisanterie, leur univers musical est assez riche et loin d’être ennuyeux. A écouter donc ! |
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