CARAVELLUS Knowledge Machine [ 2010 ] |
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CD Durée : 59.00 Style : Power Technique Néo Classique |
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Chronique : 05 septembre 2010 , réalisée par borgir62 | ||||
Technique, vitesse et puissance, voici ce que nous propose Caravellus, groupe brésilien fondé par le guitariste Glauber Oliveira en 2002. En gros, tout pour réussir. Et les références ne sont pas les plus mauvaises : Dream Theater, Angra ou Symphony X, avouez qu’il y a pire ! Et je ne sais pas pour vous, mais chez Dream Theater, ce qui me dérange le plus c’est le chant. Chez Caravellus, même chose ! Après une petite intro paisible ; qui aurait eu sa place en outro, histoire de se relaxer après un album aussi rapide ; arrive « Corsairs In Black ». Loin d’être conquis par ce premier morceau très brouillon à cause d’une production assez approximative, en dépit d’un refrain plutôt intéressant, ce qui suit ne vaut guère mieux. Disons le tout de suite, ces mecs sont doués techniquement et ils le savent surement… Mais là, c’est beaucoup trop. Des soli qui n’en finissent plus, un clavier trop fort qui ne veut jamais s’arrêter, et un chant des plus clichés ont eu raison de moi… Caravellus se paye le luxe d’inviter Ana Mladinovici, chanteuse de Magica, pour le morceau « The Divine Comedy », censé rendre hommage à l’œuvre de Dante. Mais la voix d’Ana ne s’accorde pas du tout avec celle de Raphael, et je me demande ce qu’a fait Dante pour mériter pareil « hommage »… La balade de l’album, « Wherever I Am », n’est pas catastrophique, mais pas loin. Aucune émotion ne ressort de ce titre, et j’étais bien content d’entendre les premières notes de « Dance Of Damnation », jusqu’à ce que Raphael ne pose sa voix… Heureusement tout n’est pas mauvais sur cet opus. Ainsi, « When The Night Has Fallen » débute comme du Dream Theater, et en faisant abstraction du chant, on tombe sur un beau morceau, et le refrain n’est pas dégueux. S’il fallait un morceau pour éviter le naufrage, c’est bien celui-ci ! Terminons avec le dernier titre, « Knowledge Machine ». Outre un petit discours énoncé avec un accent anglais des plus horribles (j’avais le même au collège) et un premier couplet relativement moyen, il se laisse écouter avec plaisir et nous emmène en douceur vers la fin de l’album… Au final on se retrouve avec un CD plutôt décevant, surtout pour un groupe pétri de talents individuels comme celui-ci. Néanmoins, on ne peut pas nier que le groupe a du potentiel, et qu’en l’exploitant mieux, il pourrait devenir un groupe phare de la scène brésilienne. |
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