WOLFSHADE When Above… [ 2010 ] |
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CD Durée : 47.00 Style : Black Metal |
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EMOTION |
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Chronique : 02 septembre 2010 , réalisée par Matai | ||||
Après un « Evening Star » ayant pour thèmes le cosmique et l’infinité de l’espace et un « Trouble » centré sur les mystères de la vie et de la création, les français et blackeux de surcroit de Wolfshade sortent un nouvel album en cette année 2010 nommé « When Above… », album signé chez le label américain Wraith Productions comme le précédent, possédant cette fois-ci de nouvelles harmonies, de nouveaux thèmes mais surtout, de nouvelles intentions. Car cette fois-ci, la musique de ce jeune one man band se veut plus lamentée, torturée, douloureuse, mais aussi mystérieuse. En effet, rythme lent, harmonies à la gratte, chant décharné, et textes en français sont au programme pendant plus de trois quart d’heure. Les sept titres sont très longs et surtout révélateurs des ambiances qui s’en dégagent, si bien qu’on pourrait mélanger ce black à du doom, voire parfois de l’ambiant. En effet, beaucoup de passages sont totalement instrumentaux et emmènent l’auditeur dans des abîmes bien profonds. On glisse, on se perd, on peine à retrouver notre chemin, on ne voit que les ténèbres, la souffrance, la peine, la rage, les angoisses existentielles… Il faut donc s’accrocher à l’écoute de ce « When Above » de bonne facture. Doté d’un son excellent, les atmosphères sont d’autant plus mises en avant. On remarque sans peine le fait que les guitares soient comme une deuxième voix, accompagnant le chant glacial et totalement torturé de Kadhaas, chant qui parfois se veut clair et mystique (« Thrénodie pour un astre mourant »). Ces guitares nous jouent des mélodies très enivrantes malgré le fait qu’elles soient très mélancoliques. Si la longueur des morceaux peut nous faire perdre pied, si le rythme lent peut nous octroyer ce sentiment de désespoir et de désolation, les changements de structures, au contraire, permettent à l’auditeur de rester plongés dans la noirceur de la musique, pas black pour rien me direz vous, mais pour le moins prenante… Les paroles sont assez poétiques, les mots employés sont très bien choisis et collent parfaitement avec les ambiances. C’est toujours agréable d’entendre des termes ou même des thèmes peu employés, notamment ceux du ciel. Même si on retrouve toujours cette désolation dans les textes, ça reste pour le moins assez beau, bien foutu…comme sur « Le Réfugié des Passions », sans doute le titre le plus atmosphérique, nous embarquant véritablement ailleurs… A noter la présence sur certains passages d’un chant féminin comme sur « Incipit Vita Nova », accompagnant le chanteur. Il n’est pas top, juste mis comme ça pour apporter peut-être une once de sensualité au cœur de cette tristesse terriblement omniprésente… Un album qui fait mal mais pas qui n’est pas parfait pour autant. Les mélodies ont tendance à se ressembler, les ambiances restent souvent les mêmes, le chant est peu charismatique et manque de force…et comme je l’ai souvent dit, les titres sont trop longs…. Alors si les amateurs de black, de tristesse et de désolation se sentent d’attaque, cet album est pour vous. |
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