PIPEDREAMS
When the souls escape [ 2010 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD
Durée : 50.28
Style : Metal/rock
  Infos :
  Contact label :
  Contact groupe : http://www.myspace.com/officialpipedreams
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 29 août 2010 , réalisée par GOHR
   
PIPEDREAMS voit les choses en grand. Après quelques réalisations mineures entre 2005 et 2007 le groupe accouche cette année de « When the souls escape ». Pour cet album les savoyards s’entourent de Mickael Dupont (l’ESPRIT DU CLAN) et bénéficient du soutien de Shawter de DAGOBA, ainsi que de Djag de BLACK BOMB A, mais cela sera-t-il suffisant pour que le groupe perce ?

Si PIPEDREAMS décolle, ce sera surtout grâce à son talent de composition assez singulier. Dans une certaine mesure « When the souls escape » est un album déstabilisant, car il est complexe de le ranger dans une catégorie précise. A cheval entre le Heavy, le Rock, le Thrash, voir le Death, il s’agit d’un véritable magma d’influences dont la condensation n’a qu’un seul but : toucher émotionnellement l’auditeur. Il s’agit d’un album sans fioriture puisque la technique n’est pas gratuite et que les structures complexes sont toujours une façon de promener un peu plus l’auditeur dans un univers tantôt mélancolique, tantôt épique. A plusieurs reprises, on se laisse séduire par cette impression que le groupe nous raconte une histoire, c’est d’ailleurs un sentiment que transmet de façon assez juste le chant qui porte en lui quelque chose de narratif (les seuls bémols de la voix sont cet accent français et ce soucis de justesse sur « No place for you »). Par ailleurs, les amateurs d’extrême peuvent également trouver un terrain d’entente avec PIPEDREAMS car les français délivrent régulièrement des riffs qui se prêtent au headbang. Le côté extrême rime néanmoins avec intelligence puisque les plans violents sont toujours vecteurs d’émotion et proposent nécessairement quelque chose d’intéressant au niveau de l’harmonie ou de la rythmique. Difficile d’ailleurs, de ne pas penser à DREAM THEATER à l’écoute de certaines parties du très bon « Nothing will be left ». Finalement, ce qui manque à un tel album est le côté barré. Tout est propre, tout est fouillé, mais il manque quelque chose de décalé, quelque chose qui puisse tirer le groupe sur le terrain du grotesque pour que sa palette d’émotion soit complète.

En conclusion, les cinquante minutes passées en compagnies de PIPEDREAMS sont un régal mais on peut se demander si les français s’affirment complètement, ils semblent encore un peu dans la retenue. « When the souls escape » reste néanmoins une production de belle facture.







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