NOX Blood, Bones and Ritual Death [ 2010 ] |
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MCD Durée : 17.56 Style : Brutal Death |
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Chronique : 28 août 2010 , réalisée par Chart | ||||
Alors que l'on aurait pu s'attendre à un album complet, les hollandais de NOX ont préféré revenir avec un E.P. Cette troisième galette du groupe ravira les fans de brutal death technique. Malheureusement, il leur faudra déjà patienter car le tout est un peu court pour être totalement satisfaisant. Si on exclue "The Place of Crossing" et "Procession on Blood" qui ont des rôles d'intro et d'outro, le groupe n'a que quatre "vrais" morceaux à nous proposer. Par ailleurs, on ne peut pas dire que le tout soit de la plus grande fraîcheur. Certes, les musiciens ont un niveau technique impressionnant mais pas vraiment une identité exceptionnelle dans ce style. Même la production assez énorme ne rattrapera pas ce défaut majeur. "Blessed is The Hand that Destroyed" est le premier morceau qui ouvre littéralement les hostilités. Rapidité, brutalité et technique sont les trois mots qui décriraient le mieux ce titre. NOX prend le chemin ouvert il y a des années par des groupes tels que CANNIBAL CORPSE, DEICIDE ou encore VITAL REMAINS. Ceux qui vénèrent ces formations trouveront leur compte, mais ne sentiront pas la même excitation qu'à l'époque, lorsque le death sortait de son trou pour se faire une place au soleil. Tout cela commence légèrement à dater et trouver de nouvelles voies, apporter de nouvelles idées pour une formation récente ne serait pas un luxe. Même en terme de production, cela ne serait pas non plus de trop. Trouver un nouveau son ne serait pas un pari inutile. Ainsi l'écoute se poursuit avec "From Hell To Worse", le titre le plus long de cet E.P. Sans double pédale à outrance, on pourrait se demander ce que le batteur serait en mesure d'apporter. En effet, malgré des prouesses techniques assez déconcertantes, on tourne sur un schéma alternant parties de blasts et grosses caisses rapides. On n'est pas mécontent de trouver une accalmie, de courte durée mais tout de même, sur le milieu du morceau. Le solo qui suit est lui aussi une preuve certaine du niveau technique du guitariste. Après une intro très "MAYHEM" en arpège, "Psalm 333" suit le chemin de ses prédécesseurs avec toujours la même intensité. "Darkness Undying" ne contredit nullement tout ce qui a été dit jusqu'ici. On garde la même fureur dans les riffs et la même intensité dans le morceau. Il aurait été fort intéressant de se pencher sur un véritable album du groupe. Cela ne fait aucun doute que NOX ait enregistré cet E.P. dans un but bien précis. Même s'il a réussi à trouver un label important pour le soutenir, ce groupe manque encore d'identité pour convaincre. On en attend simplement plus même au jour d'aujourd'hui et ce malgré un ensemble pas non plus inintéressant. Le point critique est le manque d'originalité et donc une triste impression de déjà entendu... |
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