ANNTHENNATH States Of Liberating Departure [ 2010 ] |
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CD Durée : Black Metal Style : 50.38 |
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Chronique : 16 août 2010 , réalisée par Black.Roger | ||||
Une fois de plus le Black Métal Français fait parler de lui. Et pas n’importe comment avec le premier véritable album de ANNTHENNATH intitulé « States Of Liberating Departures ». Depuis l’an 2002 ceux du Poitou nous avaient déjà donné l’occasion de se faire remarquer (en bien) avec des démos et un split. Aujourd’hui nous tenons enfin dans nos mains une galette conséquente finalisant un certain aboutissement après toutes ces années passées à œuvrer dans l’ombre, dans la noirceur d’un certain occultisme, d’un certain nihilisme, d’une haine à peine masquée qui semble éclater au grand jour. A l’écoute de « States Of Liberating Departure » nous plongeons la tête la première dans un black métal où certains de ses membres géniteurs officiant également dans SAEL et ANGMAR nous montrent la voie. Pourtant ici point de black progressif mais une démarche bien conventionnelle à rapprocher de celle des grands du black Nordique des années 90. Et pourtant la qualité exceptionnelle des compositions nous fait vite comprendre que dans l’hexagone nous avons des musiciens aguerris du style, nul besoin d’aller dans les contrées glacées du nord de l’Europe pour s’abreuver de sang noir, de musiques extrêmes, blasphématoires et sentant le souffre. Pendant près d’une heure nous buvons littéralement les envois puissants, ambiancés, froids et glauques à souhait d’une formation ayant acquit au fil des ans une certaine technicité du métal noir. Une production généreuse nous fait apprécier cette voix grumeleuse et caillouteuse, ces guitares qui nous empoisonnent l’esprit avec des riffs et des soli où la mélodie pue la mort, avec cette basse voluptueuse qui tient une énorme place pour arrondir les angles obtus du verre brisé musical qui prétend nous lacérer l’âme. Climats malsains, rythmique aux ruptures de rythmes incessants, tout est fait pour nous envelopper de mélopées jouissives en diable à la limite de l’inhumain parfois. Avec ANNTHENNATH nous voyageons dans des contrées dangereuses pour l’esprit, mais tellement belles parfois, dans ce désert intérieur où seules poussent les fleurs du mal. Après cette évasion musicales intense nous ne pouvons que vous conseiller l’écoute de ce nouvel opus qui nous prouve encore une fois que la scène métal extrême de chez nous recèle des perles (noires) qui ne demandent qu’à être mieux appréciées par tout un public en recherche de sensations fortes et destructives. |
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