AS LIGHT DIES
Ars subtilior From within the cage [ 2010 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD
Durée : 57.00
Style : Metal Progressif / Expérimental / Death / Black
  Infos :
  Contact label : http://www.myspace.com/badmoodman
  Contact groupe : http://www.aslightdies.com http://www.myspace.com/aslightdies
  Interview :
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 03 août 2010 , réalisée par YoG
   
As Light Dies. C’est la fin de l’été, des grosses chaleurs.. Avec un nom de groupe pareil, pas possible pour moi de laisser passer ça !
« ALD », pour les intimes, c’est donc un groupe de metal progressif, eh oui encore un (cuvée 1999). Veuillez m’excuser, je me reprends : je disais donc « metal progressif », oui, mais dès la première écoute de ce disque on s’aperçoit qu’ils ne sont pas tout à fait comme les autres formations de ce genre musical.

Pour commencer, ils sont Espagnols, et donc doués en sport (c’est important pour la suite, retenez-le bien).
Ensuite, il y a cette ambiance, lourde, mélancolique (sans tomber dans le cliché doom..), qui nous traverse à l’écoute de cet album de long en large ; une ambiance torturée et oh combien malsaine. Mais attention ; il ne faut pas s’attendre à écouter Akerfeld et à avoir une pâle copie d’Opeth. Nous ne sommes pas dans le même registre !

Une alternance de styles complètement inattendue, entre voix gutturale et vocalises lyriques, riffs lourds et agressifs, rythmiques hachées et contretemps en masse, passages épiques « ou pas », l’auditeur se doit une écoute attentive et doit être aux aguets constamment afin de ne pas « rompre le fil ».

La troisième piste, « Le Nébuleux Sentier » abrite un texte en français (cocorico !) assez glauque, nous comptant une histoire dont on a un peu de mal a discerner les paroles, d’autant plus que certaines fautes de syntaxe n’aident pas trop à comprendre certaines parties (en plus de fautes d’orthographe sur les paroles contenues dans le livret). Mais bon ; on ne peut pas tellement les blâmer, quand on voit ce que certains groupes dont c’est la langue maternelle se permettent d’écrire !

Quelques pistes font figure d’interlude au sein de cet album. Aussi, la quatrième piste se voit accueillir un orgue à tuyaux (si je ne m’abuse) tout du long, et la sixième nous plonge dans une ambiance psyché digne d’un roman de Lovecraft. Tripant, à souhait. Je jubile.

Pour être franc, il est très difficile d’expliquer avec de simples phrases toute la densité qui se dégage de ce disque tant l’alternance de styles y est présente. Il y a plusieurs manières d’écouter ce groupe et des fans de death ainsi que de black metal pourront également y trouver des éléments qui devraient leur faire plaisir.
Je vais donc faire le choix de ne pas pousser mon analyse trop loin, en vous laissant décortiquer les morceaux à votre manière. Il y a des choses bien complexes que les mots ne peuvent hélas décrire de la manière la plus juste.
Et concernant ma remarque sur le sport, c’était pour être bien sûr que vous iriez au bout de cette chronique « coup de cœur » en étant bien attentifs.







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