HOLDING SAND
On Sleepless Nights [ 2010 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine MCD
Durée : 17.09
Style : Post-Hardcore / Emocore
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  Contact groupe : http://www.myspace.com/holdingsandmusic
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 30 juillet 2010 , réalisée par Aris3agaiN
   
Et un deuxième EP, un ! Holding Sand, jeune combo français originaire de Tours, enchaîne les sorties, puisque voici un second cinq-titres, environ un an après « Ebb & Flow ». Après diverses parutions dans Rock One et des premières critiques plutôt positives, le groupe a voulu mettre toutes les chances de son côté, en s’offrant les services de David Potvin pour l’enregistrement d’« On Sleepless Nights ». Se plaçant sous une étiquette d’Hardcore mélodique, les Holding Sand ont tenté d’élaborer une petite baffe sonore à leur façon, sur cet EP autoproduit de 17 minutes.

Premier constat après l’écoute de « The Future Belongs to Heartless Whores », le son est, en effet, plutôt bon, en particulier pour une autoproduction. Les guitares ne sont sans doute pas assez mises en valeur, mais le tout sonne, et pas « amateur » du tout. Les compositions sont, de plus, bien ficelées, pleines d’énergie, et il est aisé d’imaginer un concert très efficace à partir des cinq titres d’ « On Sleepless Nights ».

Néanmoins, l’influence « emocore » / metal à la Glassjaw est présente, en particulier dans la voix de Clément Horvath, chanteur de la petite troupe. Si elle est moins aiguë et beaucoup plus supportable que celle de, disons Matthew Davies, le chanteur de Funeral for a Friend, ça pêche un peu pour ma part à ce niveau. Des voix claires sont placées à tout bout de champ, ce qui est dommage, puisque le Français arrive à bien pousser sur son organe sur les couplets. On peut donc parler d’un petit manque de personnalité et de maturité musicale, logique puisque Holding Sand n’est formé que depuis trois ans.

Il faut malgré tout cela rendre à César ce qui est à César, et reconnaître le fait que cet EP est appréciable et rempli de passages ultra catchy. Un peu comme un film d’action qui ne laisse pas un instant pour souffler, les cinq morceaux se laissent écouter sans un instant d’ennui. Il convient de plus de parler séparément du cas de « Black is the New Black », qui est certainement le titre le plus intéressant de la galette. Intro post-hardcore bien fichue, lignes de voix qui vous restent dans la tête longtemps après. Holding Sand montre ici une facette de son talent, et laisse présager un premier album intéressant en continuant sur cette voie.

Voici donc un second EP bien ficelé, bien que l’on sente que les influences du combo ne sont pas encore digérées. Les Tourangeaux ont en tout cas du talent, donc wait and see.







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