DEMONIC RESURRECTION
The Return To Darkness [ 2010 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD
Durée : 46.40
Style : Black/Death Metal
  Infos :
  Contact label : http://www.candlelightrecords.co.uk
  Contact groupe : http://www.myspace.com/demonicresurrection
 
Pavillon 666 - metal rock webzine Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 27 juillet 2010 , réalisée par Hades
   
C’est un voyage à l’autre bout du monde, un voyage vers l’Inde pour y découvrir Demonic Resurrection, un des leaders de la scène Metal là bas. Même s’ils sont quasi méconnus pour la plupart des ‘Metalheads’ en France et en Europe, le groupe à réussi à avoir un contrat avec « Candelight Records » pour distribuer son tout dernier opus. Cet album va surement vous plaire, surtout si vous êtes un inconditionnel du "Metal de la mort".

Franchement en regardant l’origine de ce groupe, je m’attendais à avoir quelque chose de plus… comment dire ça… tribal, voilà. Mais dès l’intro « Between infinity and Oblivion », j’ai trouvé une musique totalement différente qui annonce bien la couleur de l’album. Une ambiance froide, des touches de clavier à la Cradle Of Filth (c’est le premier nom qui m’est venu à l’esprit).
Bon, j’ai rapidement passé l’intro, pour passer à « Where Dreams and Darkness Unite » et là on passe à la vitesse supérieure, on ne rigole plus. Un Death Metal assez sec, ponctué par des blasts hyper rapides. L’ambiance est ‘assombrie’ par des touches de clavier qui, malgré le Death dominant, fait parfois pencher le titre vers un Black Symphonique. D’ailleurs c’est le cas pour la plupart des titres vu que le clavier est omniprésent.
Une autre chose qui nous frappe aussi, c’est le vocaliste, assez appliqué sur ses grunts profonds, il donne plus de brutalité, de rage, de tonus à la musique. Mais le point le plus important de tout l’album est la variété stylistique et musicale présente. Un Death penchant parfois vers le Brutal « Where Dreams and Darkness Unite » ou encore « Bound by Blood, Fire and Stone », parfois vers un son mélodique « A tragedy Befallen ». « A tragedy Befallen » se démarque d’ailleurs des autres titres sur ce points et pleins d’autres comme les voix claires qui accompagnent les grunts, une composition musicale beaucoup plus complexes avec des riffs plus recherchés, un solo plus mélodique mais surtout une structure penchant plutôt vers un Metal progressif avec des changements de rythmes assez imprévisibles.
Cela va sans qu’une production à la hauteur de la musique produite nous ait permis d’avoir ce concentré de brutalité, une production qui, comme je l’ai mentionné, a mis en valeur les passages aux claviers pour une musique plus symphonique et une ambiance plus sombre.

Au final, un pur régal pour les fans du Metal Extrème dans toutes ses formes, mais aussi une bonne démonstration technique, et une bonne leçon de Metal, un Must à avoir.







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