BOIL A New Decay [ 2010 ] |
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CD Durée : 47.21 Style : Alternatif / Progressif / Rock |
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Chronique : 25 juillet 2010 , réalisée par Aris3agaiN | ||||
Décidément, la scène danoise se révèle éclectique. Si le Death, le Viking et le Thrash sont bien représentés dans cette contrée nordique avec des combos tels qu’Illdisposed, Týr ou encore Hatesphere, le Progressif tente également de s’y imposer. Dans les premiers rangs du style, on trouve Boil, combo visiblement connu dans son pays, alors que ses cinq membres demeurent des anonymes en dehors de leurs frontières. Nommés aux Danish Metal Awards il y a trois ans, ils ont également partagé l’affiche avec Judas Priest et Carcass, rien que ça. Après « Vessel », premier album sorti en 2007 et applaudi unanimement, les membres de Boil viennent tout juste d’accoucher de leur deuxième bébé, « A New Decay ». Ils ont d’ailleurs confié son mastering à un certain Tue Madsen, après avoir eux-mêmes produit et mixé l’album afin de ne rien laisser au hasard. L’album est désormais dans les bacs depuis avril dernier, et c’est donc avec intérêt que l’on se penche sur la galette qui promet d’être intéressante à la vue du sympathique CV de Boil. Au niveau de la production, il n’y a pas grand-chose à redire. Le travail est très bien fait, les instruments sont mis en valeur, tout comme la voix de Jacob LØbner. Le chanteur réussit à imposer très naturellement son timbre aux différentes compositions, avec des lignes de voix efficaces et catchy. On retient notamment les refrains de titres tels que « Redefine », « Dead Inside » ou encore « Transition ». Au niveau de la technique, les musiciens de Boil ne cherchent pas à démontrer une maîtrise folle de leurs instruments. Pas de solos à rallonge ou de plans paraissant particulièrement compliqués, mais les compositions sont bien ficelées et le tout s’emboîte bien. Prenons par exemple « Sleepwalker » et ses guitares stridentes en intro, qui se révèle très efficace sans pour autant en mettre « plein la vue ». La galette de Boil contient, de plus quelques petites tueries, comme « Quiet Hours » et sa montée en puissance progressive, ou « The Fall », dans laquelle on apprécie encore une fois le timbre très agréable du chanteur. Les morceaux se suivent avec un bon fil conducteur et une certaine homogénéité, sans pour autant se ressembler et se mélanger. On apprécie néanmoins la fin originale proposée par « Starless », dont l’intro très électronique montre une toute autre facette de Boil. Au niveau de la production, il n’y a pas grand-chose à redire, elle est excellente et donne une pêche indéniable aux différentes compositions du combo. En somme, les Danois de Boil nous proposent, avec ce “New Decay” un album rafraîchissant, bien ficelé et agréable à écouter. Si l’on est loin du chef-d’œuvre musical et de la petite merveille en boîte, il faut reconnaître que la galette s’écoute avec plaisir. On a affaire à un bon album, ni plus ni moins. |
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