DIABOLIC Excisions of Exorcisms [ 2010 ] |
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CD Durée : 34.59 Style : Death Metal |
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Chronique : 18 juillet 2010 , réalisée par Hades | ||||
Parfois (et cela arrive quand on s’attache un peu trop à un genre ou un groupe en particulier) il arrive qu’on trouve un peu difficile de passer à autre chose, surtout quand l’album succède à un coup de cœur, et pas des moindre. On se trouve alors entrain d’enchainer les titres sans même les écouter, et quand on s’y concentre un peu c’est un ‘arrière gout’ amer qui nous reste. On s’arrête au bout de deux ou trois titres en disant que ça ne vaut pas la peine, mais bon on finit bien par tout réécouter pour écrire sa chronique. Bon je me suis éloigné un peu de notre sujet là. Ne vous en faites pas vous êtes bien sur pavillon et c’est bien la chronique de Diabolic. Diabolic est une formation qui nous vient tout droit des States et qui joue essentiellement du Death mais ne soyez pas surpris si vous tombez sur quelque chose d’autre. Le hic, c’est que même si l’album regorge de petites touches par ci et par là, on sent toujours un petit truc qui manque et s’arrête sur une petite déception. Partant avec un son très groovy composé d’un mélange entre Thrash et un tout petit peu de Nu Metal à la Korn (du moins c’est la première impression que j’ai eu), le titre accélère un peu pour revenir à un Death typiquement US avec l’apparition de solos très techniques « Excisions Of Exorcisms » , ou un peu mélodiques « Bloodwashed ». Dès le début, on a donc une avalanche de rythmes intenses, de guitares saturées et de double grosse caisse ponctuée par un jeu de cymbales qui relève le jeu de batterie du simple blast répétitif à un jeu assez complet. Et cela va continuer quasiment jusqu’à la fin de l’album, le seul répit que l’on a est dans le titre « False Belief ». Certes on a droit à quelque chose de plus technique de la part du batteur tout en gardant sa vitesse, mais les guitares arrivent à imposer leurs rythmes pour ralentir la cadence avec des riffs beaucoup plus complexes et recherchés. Pour résumer, on ne peut pas dire que Diabolic sont passés à coté de cet album, mais après trois années de repos depuis leur dernière réalisation, il faut avouer que je m’attendais à quelque chose de plus profond. |
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