MANDRAGOR(E)
Oroborophobia [ 2010 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine MCD
Durée : 21.56
Style : Heavy metal
  Infos :
  Contact label :
  Contact groupe : http://www.mandragor.net http://www.myspace.com/mandragornantes
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 06 juillet 2010 , réalisée par Oceancloud
   
« Oroborophobia » est la deuxième production cette année pour le groupe Guadeloupo-nantais Mandragor(e). C'est surtout celui qui a mon sens les propulse enfin dans la division supérieure, fini les démos à moitié potache au son limite. « Oroborophobia » marque sans doute un tournant dans leur carrière. Explications.

Ce qui saute aux oreilles dès le départ si l'on connait déjà un tant soit peu le groupe, c'est l'évolution du style et la maturité qui se dégage de ces quatre compositions. Autrefois axé sur un heavy de facture somme toute assez classique parsemé d'éléments extrêmes, Mandragor(e) a bouffé du prog pour accouché de ce nouvel EP. J'en veux pour preuve la pièce maitresse du CD « Horreur boréale » qui ouvre les hostilités de façon admirable. Calme et feutré au début, ce morceaux s'articule autour de sublimes arpèges tout de prog vêtus, accompagnant parfaitement la voix de Stéphanie Le Saint. Puis au long de ses 9 minutes, le morceaux évolue, les guitares se durcissent, la pression monte pour se clôturer sur un passage bien heavy. Du grand art qui permet à Mandragor(e) d'exposer dès le début son talent. Les 2 titres suivants sont plus traditionnellement heavy metal/hard rock et très mélodiques, avec une petite touche Iron maiden époque « Piece of mind ». La suppression des éléments extrême et le gros travail sur les voix rendent la musique de Mandragor(e) plus cohérente et plus mature. Oubliés aussi les paroles potaches qui émaillaient les précédents effort. D'ailleurs il est à noter que le français à été mis de coté pour cette fois.
L'EP se termine sur un autre titre à la structure travaillée, avec encore une fois une ouverture ambiancée de tout premier choix. Clôture parfaite pour un disque qui pêche uniquement par sa courte durée (21 minutes) mais qui en contrepartie propose enfin une production à la hauteur. Autre grand pas vers le professionnalisme.

Un gros pas en avant pour Mandragor(e) qui quitte enfin le carcan underground où ils s'étaient enfermés. « Oroborophobia » augure du meilleur pour le formation si les choses continuent à évoluer dans ce sens. Et « Horreur boréale » mérite à elle seule l'achat de ce disque, en attendant une suite plus copieuse.







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