WINTERHORDE Underwatermoon [ 2010 ] |
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CD Durée : 67.31 Style : Metal extreme progressif |
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ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
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Chronique : 04 juillet 2010 , réalisée par AVALON | ||||
Deuxième opus pour ce groupe Israélien, crée en 1999, qui présente un nouvel album conceptuel dans un veine, je cite « epic extreme metal art », voilà comment se faire de jolies étiquettes pour pas cher, mais le contenu est-il en relation ? Toujours est il que le groupe est sur un bon label, et s’est doté d’un bel artwork « façon Sonata artica », et qu’ils se sont donnés les moyens pour l’enregistrement en Allemagne. Oui mais voilà, donner son portefeuille à un bon producteur ne signifie pas forcement un résultat qui porte ses attentes au dessus des espérances, loin de là ici, car la production est vraiment médiocre, très brouillon par moment, souvent inégale, bref, dommage car le reste est plus cohérent. Le groupe officie en fait dans un patchwork musical, il y glisse dedans du black, du death, du symphonique, du dark, parfois du folk, sous un ensemble qui sonne extrême et progressif. Alors il est certain que les six musiciens n’ont pas usurpé leur paie, et qu’ils se donnent complètement dans cet ouvrage musical il est vrai totalement conceptuel. Très riche, très fourni, et au final, une bonne migraine car pour assimiler cette avalanche de sons et de notes, il faut vraiment être en manque. Pourtant, malgré la production qui dessert les compos, et la complexité des titres dans leur agencement et qui déboussole parfois, on a de très bons moments mélodieux, puissants et épiques. Il suffit de trouver, entre deux changements de tempo, entre deux breaks, une plage de quelques secondes qui reste stable, et qui ne nous déroutera pas plus que cela. Le souci est qu’à force d’en faire trop, plus les minutes passent, plus on commence à s’ennuyer ferme, la technique et l’originalité surplombant trop les parties mélodieuses et accessibles. Parfois un titre viking et folk viendra faire une apparition calme et savoureuse dans ce déluge de décibels, avec des chants féminins, on se demande bien pourquoi, ou est-ce juste pour que l’on reprenne nos esprits avec les arpèges qui suivent et la double grosse caisse ? Pour ma part le meilleur titre est le très symphonique et classique « The Tenth wave », qui fait penser à une symphonie jouée à 250 km/heures, toujours entre un chant black puissant et des instruments heavy/speed et progressifs dans l’approche. Superbe surtout lors du passage au pipo (!) lors d’un break interne avec un passage folk en chant clair… Mitigé je suis. Les faiblesses ? Une production ratée, des titres parfois trop alambiqués. Les atouts ? Des idées, de l’originalité, de l’ouverture musicale. Mais au final un ensemble qui présente de très bonnes choses certes, mais dont l’intérêt global reste sommes toutes trop limité, je dirais que c’est brouillon, et que le tout demande un affinage, mais une chose est sure : avec plus de maturité, ce groupe pourrait faire un carton plein, à surveiller de très près donc ! |
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