SORROWFUL ANGELS
Ship In Your Trip [ 2010 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD
Durée : 42.27
Style : Dark/Gothic Rock
  Infos :
  Contact label : http://www.sleaszyrider.com/
  Contact groupe : http://www.sorrowfulangels.com http://www.myspace.com/sorrowfulangels
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
Pavillon 666 - metal rock webzine
TECHNIQUE
Pavillon 666 - metal rock webzine
PRODUCTION
Pavillon 666 - metal rock webzine
EMOTION
Pavillon 666 - metal rock webzine
  Chronique : 02 juillet 2010 , réalisée par Mourninglord
   
Sorrowful Angels est un groupe de dark/goth metal, dont les membres viennent à la fois de Pologne et de Grèce ; gage de qualité musicale si l’en est.
Le groupe est composé de Kostas Katikos au chant, de Dion Christodoulatos au chant et à la guitare, de Dariusz Sipiora à la guitare, de George Mundaneas à la basse et de Fivos Andriopoulos à la batterie.
Fondé en 1999, le groupe a très tôt fait ses armes aux côtés de groupes tels que Anathema, UDO, ou Crossover, après avoir subit quelques troubles de line up et une mise en pause par Dariusz, son fondateur.
Aujourd’hui, Sorrowful Angels (« les anges pleins de sanglots », pour les billes en anglais) revient avec un premier album intitulé « Ship in your trip ».
Dès les premières notes, le groupe impose son style, un dark/goth métal nourri d’influences telles que Paradise Lost (la chanson « Final Win « en est un exemple flagrant, que ce soit dans les rythmiques, le chant ou les guitares), Sinamore, Sentenced, HIM, Poisonblack voire Moonspell (les premières lignes vocales de « Laws of Deceit ». On sent également l’influence de My Dying Bride, période «Turn Loose the Swans » et « The Dreadfull Hours » (l’intro de «A Long to Stay »)
Les guitares sont puissantes, heavy, allant même jusqu’à des soli typiquement heavy metal (« Laws of Deceit »).
Le chant est majoritairement clair, lancinant, déchiré (« Im Home), ou théâtral, mais il se risque parfois à une saturation death, influencée cette fois là par la scène doom/death (My Dying Bride en tête), comme sur « Denial ». Les guitares sont puissantes, lourdes, et soutenues par une basse parfois trop discrète ; sûrement la faute à une production encore un peu « légère », et elles se mêlent parfois à des nappes de clavier, utilisées, et c’est un point très appréciable, avec parcimonie, ce qui évite de tomber dans le cliché « goth métal à tendance émo » de certains groupes. Le groupe utilise également des chœurs et des percussions plus inhabituelles, voire de petites touches électro (« Second Life »).
Au final, un groupe au potentiel énorme, mais qui semble encore sommeiller, bridé par une certaine timidité artistique : quand ces petits jeunes se seront lâchés, croyez-moi, ils seront les nouveau Paradise Lost. Amis de Peaceville, si vous lisez ces lignes…







AUTRES CHRONIQUES DU MEME GROUPE