HOUSEBOUND
Winter Blow [ 2010 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine MCD
Durée : 26.29
Style : Hardcore / Metal
  Infos :
  Contact label : http://www.myspace.com/dirty8crew
  Contact groupe : http://www.hsbnd.net http://www.myspace.com/houseboundband
  Interview :
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 26 juin 2010 , réalisée par Aris3agaiN
   
Chroniquer un album après avoir vu le groupe en live n’est pas toujours quelque chose d’aisé, mais cela permet d’avoir une idée de plusieurs facettes du combo en question. C’est mon cas avec la dernière sortie de Housebound, que j’avais eu l’occasion de voir en compagnie de Superbutt. Ce combo strasbourgeois signé chez Dirty8 et existant déjà depuis un petit moment a décidé de sortir son second album en deux temps, sur le modèle des collections de mode. On a ici affaire au premier épisode, « Winter Blow », qui sera suivi par « Summer Swing » en décembre prochain. Ayant déjà entendu les différents morceaux de cet opus en concert, je pars d’un bon pied quant à la musique du combo.

C’est donc la collection automne / hiver 2010 de Housebound que l’on découvre en pressant play, à commencer par “Hawks & Doves”, morceau publié sur le myspace du groupe avant la sortie de la galette. Et dés les premières notes, le ton est largement donné : le combo strasbourgeois propose un mélange de hardcore et de metal taillé pour le live. Pas de chichis, Zed et sa troupe proposent des titres pour vous rentrer dans le lard sans concessions.

La galette déborde d’énergie et d’entrain et sent bon le live. On se laisse entraîner par « Good to Go », véritable brûlot ultra efficace, fait pour se lancer dans un pogo sans réflexion. Néanmoins, Housebound laisse également à son auditeur le temps de reprendre sa respiration et de souffler un peu, avec des passages ralentis, comme avec les « breaks » de « Speak Less, Say More » et de « The Great Society ».

Le tout dégage une belle énergie, bien répartie entre passages rapides et énervés et moments (relativement) calmes, sans pour autant tomber dans le stéréotype des voix claires et des petites mélodies mielleuses à deux sous que l’on trouve malheureusement abondamment dans la plupart des dernières sorties.

On apprécie tout particulièrement le dernier morceau, Dear Whoever », le plus long de la galette qui plus est. La chanson est plus lente et réussit à dégager une véritable ambiance, à la limite de l’oppressant par moments. Très différente des cinq autres pistes de l’EP, c’est une sympathique surprise et une fin en beauté.

Au niveau technique, le tout est plutôt bien ficelé, sans prétention. Les solos à rallonge n’étant pas forcément de mise dans ce genre de musique, on n’en trouvera que quelques uns, plutôt courts et placés au second plan (« The Great Society »). La production est très bonne, et met bien en valeur chacun des différents instruments. Peut-être qu’avec un son crade, le tout serait tout aussi bien passé, mais il faut bien dire que cela fait plaisir de se prendre une bonne baffe sonore avec un EP autoproduit d’un groupe français.

Sans être les plus originaux du monde, les six titres de « Winter Blow » se laissent écouter avec plaisir, et il convient de les recommander chaudement à tous les amateurs du genre. Ils sont néanmoins parfois un peu répétitifs, il ne reste qu’à espérer que le groupe saura se renouveler et proposer du neuf avec « Summer Swing ». On attend cette seconde saison avec impatience, et on espère revoir ces messieurs bien vite durant leurs tournées.







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