DYSMORPHIC Dysmorphic [ 2010 ] |
||||
MCD Durée : 13.00 Style : Death Brutal |
||||
Infos : | ||||
Contact label : | ||||
Contact groupe : | ||||
:: LIRE L'INTERVIEW :: | ||||
ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
|
Chronique : 25 juin 2010 , réalisée par Matai | ||||
Voici un groupe prometteur. Dysmorphic, ex-Necroticism, vient de Tours et nous envoie du lourd. Après une première démo, « Orphans of Scheol » sortie en 2009, le combo confirme son style avec cet EP, tout simplement appelé « Dysmorphic ». Autant influencés par des groupes tels que Suffocation ou Death, leader de la scène Death Américaine des années 90, que par Kronos, ou Severed Savior, leader de la nouvelle scène, les tourangeaux officient dans un death assez brutal mais teinté de mélodies sombres. L’EP en question se compose de quatre titres et possède une pochette tout aussi représentative de cette galette : un tourbillon sous-marin. Car en effet, c’est réellement un tourbillon de violence qui s’abat sur l’auditeur, une tornade d’éléments techniques, un déluge de riffs, entraînés par un chant guttural assez grave et charismatique. Cerise sur le gâteau, la production est excellente, tous les instruments ressortent donc impeccablement. Le tout commence avec une intro assez sombre et oppressante nommée « Qualms of Humanity ». Des sons étranges, un fond sonore, des cris, quelques percussions…cette intro instrumentale pourrait facilement intégrer la bande originale d’un jeu vidéo typé Fps (mais ceci n’est qu’un simple avis). L’intro est donc suivie de « Justified Bloodshed », qui démarre sur les chapeaux de roues avec des riffs endiablés et un growl puissant, et continue sur sa lancée de la même manière, sans temps morts, sans fausses notes ni maladresses, avec un jeu de batterie excellent qu’il est intéressant de noter. La suite se veut tout aussi bien ficelée, mais quelque peu redondante. Un chouillat linéaire, un poil ennuyant au bout d’un moment mais pas non plus déplaisant. Les morceaux restent puissants, la qualité est au rendez-vous et on sent réellement que le groupe s’est décarcassé pour trouver des harmonies et des mélodies qui leur sont propre, tout en gardant cet amas de violence. Exemple parfait, le dernier titre, long de plus de sept minutes peut-être, mais divisé en deux morceaux, l’un étant « Through the Eyes of Madness », et l’autre étant le titre bonus caché nommé « Suffer by Our Ancestors ». Le premier est un vrai régal dans le genre, bons martellements de batterie, riffs ultra tranchants, chant très incisif et des lignes de basses bien mises en avant. Les harmonies sont là, l’agressivité prend le pas petit à petit et nous entraîne dans un tourbillon de brutalité. Mais on aime ça, on ne perd pas pied, on en veut encore, jusqu’au titre bonus, peut-être le plus mélodique, détenant un solo bien fichu et prenant, lui-même accompagné de riffs ultra bien trouvés. Les titres sont courts et ce n’est pas plus mal. Je ne dis pas que c’est ennuyeux, simplement que la linéarité prend parfois les devants au profit d’une continuité et d’une progression qu’il est parfois difficile de s’apercevoir. Mais tout de même, le tout est intéressant, brutal, puissant, technique, et intelligemment composé, malgré quelques petites maladresses. Dysmorphic avec son EP éponyme est vraiment une formation encourageante qu’il ne faut absolument pas laisser de côté, d’autant plus que leur prestation sur scène est excellente et qu’on sent en eux un certain potentiel, il est donc presque certain qu’avec le temps, ils pourront se hisser plus haut sur cette scène Death française qui leur est si chère. |
||||
AUTRES CHRONIQUES DU MEME GROUPE | ||||
|