EDEN SYNTHETIC CORPS Eight Thousand Square Feet [ 2010 ] |
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CD Durée : 57.00 Style : Dark Electro |
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TECHNIQUE |
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EMOTION |
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Chronique : 19 juin 2010 , réalisée par Matai | ||||
Eden Synthetic Corps, ou plus communément appelé ESC, est un groupe portugais d’électro à tendance indus. Cette année, le combo sort leur troisième album, toujours chez le label Dark Dimensions, nommé « Eight Thousand Square Feet », un opus dérivant parfois vers la techno, où les mélodies sombres et mystérieuses s’entremêlent. Malgré la volonté d’ESC de se démarquer de tous les autres groupes du même style, évitant pour cela de devenir un nouveau clone parmi tant d’autre, les portugais n’ont pas tout à fait réussi leur coup pour ma part. En effet, le son n’est pas très original, les ambiances non plus, ainsi que les rythmes. Beats électroniques, voix synthétiques agressives mais saturées, distorsion des instruments, élément techno….bienvenue dans une rave party ! Un coup d’œil à la pochette nous indiquera qu’ESC veut faire dans l’originalité. En effet, il s’agit simplement d’une bande dessinée mais ayant un tant soit peu un rapport avec l’album en question. Ce n’est tout de même pas très souvent que nous retrouvons ce genre de cover dans le domaine. Ensuite, il faut savoir que le groupe a décidé de faire fort puisqu’il a décidé de faire appel à des guests, il ne sera donc pas étonnant de retrouver dans la composition des titres des noms tels que Jan L. de X-Fusion ou Carsten Jacek de [:SITD:]…un moyen efficace pour se faire un peu de pub et atteindre un peu plus de notoriété… Douze titres composent cet album assez linéaire dans l’ensemble, puisque toutes les chansons s’enchaînent mais se ressemblent. Il n’y a pas vraiment de gros fil conducteur au sein de cette galette, simplement une envie de faire de l’électro, mélangé à de l’indus et de la techno, de faire s’envoler les mélodies futuristes et froides, parfois sombres et mystérieuses. Le dynamisme est là mais ne suffit pas, les rythmiques ne varient pas trop en fait et la diversité n’est donc pas là. Dommage, car avec des rythmes tout aussi différents, l’opus serait sans doute plus intéressant. Si les samples apportent plus de profondeur aux titres, plongeant l’auditeur dans un monde parfois désœuvré ou en perte de souffle, les sons synthétiques nous ramènent à la réalité et nous prouvent bien que nous sommes bel et bien en train d’écouter de l’électro. Je me suis penchée sur les titres avec les guests justement et j’ai pu remarquer que « Le Voyage d’Ivoire Sophisme », avec X-Fusion, était beaucoup plus agressif que la plupart des autres titres. Plus dans une optique dark electro à la Skoyz, la voix est bien sombre et tranchante, tandis que les beats sont dynamiques et l’ambiance bien pesante. « Leitbild », quant à lui, avec [:SITD:], ressemble d’avantage aux autres titres mais l’ambiance pourrait se confondre à des groupes de techno ou d’électro métal, mais sans les guitares. Le rythme est assez lent pour une fois, c’est plus oppressant, et la mélodie en fond est enivrante. Alors étrangement, je dirais que les meilleurs titres sont ceux avec les guests. Je ne dis pas que les autres ne sont pas bien du tout, au contraire, ESC met sa patte, ses goûts, mais comme je l’ai déjà dit, la linéarité est le maître mot et surtout le manque d’originalité. Quoiqu’il en soit, cet album-ci, malgré ces quelques défauts, restent juste agréable à écouter de temps en temps. |
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