LES CHANTS DE NIHIL La liberté guidant le fer [ 2010 ] |
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CD Durée : 53.50 Style : Black dark |
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Chronique : 16 juin 2010 , réalisée par AVALON | ||||
Les Chants de Nihil est surement la bonne découverte du mois, si ce n’est du trimestre avec deux enregistrements qui pour ma part resteront en bonne place dans ma cd-thèque : "Ma plus Douce Vermine" qui est un EP de la durée d’un album à l’esprit et musicalité plus doom/dark, et ce tout nouvel album "La Liberté Guidant le Fer" qui est dans l’essence même du groupe : un black metal sombre et donc nihiliste, mais attention, car cela pourrait paraitre trop réducteur vu le complexité de l’enregistrement présenté. Décryptage nécessaire à cette œuvre de très haute volée. D’accord, j’avoue ma faiblesse et me laisse envahir par les influences parfois franches du groupe, à savoir un Anorexia Nervosa dont on a laissé les orchestrations grandiloquentes un peu au garage. « Dame silence » commence par un black assez lent, rempli de noirceur palpable à chaque note dissonante de guitare, à chaque rage hurlée par le chant français. Comment expliquer cette force qui se dégage des compos et cette mélodicité, cette force lyrique et cette harmonie ténébreuse ? Les guitares font un travail remarquable autant dans les rythmiques que dans les solos rapides et mélodieux. Mais ce qui sublime un peu tout cela, est pour moi le choix des mots. Le chant est simplement impeccable car on saisi toutes les phrases lyriques et n’ayons pas peur des mots, de cette poésie environnante. Bien recherchés, les textes du groupe me rappellent parfois donc Anorexia mais aussi Forbidden site, pour ceux qui ont connu. Nous sommes vraiment happés par ces titres et nous ne lâchons à aucun moment ce pur moment de solitude, d’obscurité et grâce aux compos qui savent se faire rapides ou plus lentes, la lassitude jamais ne vient et ce même si certains structure sont redondantes. Le dernier titre sera quand à lui un titre instrumental plus voluptueux, plus calme et peut-être plus optimiste dans le contenu (la touche solaire de l’album ?). Quand à la production, elle pourrait être encore nettement meilleure mais le tout est tout de même honorable. Pour tous ceux qui aiment le black/dark, n’oubliez pas ce nom : Les chants de nihil. Un passage incontournable pour ceux qui aiment les textes recherchés, et une musique qui englobe le tout dans une atmosphère opaque et noire, une belle surprise en attendant d’autres albums de cette qualité. |
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