PRIMAL FEAR Live In The USA [ 2010 ] |
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CD Durée : 70.12 Style : Heavy Metal |
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Infos :Live | ||||
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Chronique : 16 juin 2010 , réalisée par Hades | ||||
Les lives ont toujours été une occasion pour réviser les discographies de nos groupes préférés et de voir à l’épreuve le talon des musiciens loin des effets spéciaux des studios et pour tout vous dire Primal Fear Nous donne ici un bon exemple dans la matière. Pour ceux qui ne connaissent pas le groupe, le « Live in the USA » est un bon récapitulatif car il y en a du retard à rattraper. Près de neuf albums avec du bon, du moins bon et une discographie assez intéressante en général. Regroupant des titres des différents albums, en partant de « Primal Fear » à « 16.6 (Before The Devil Knows You're Dead) » en donnant tout de même la part du lion a ce dernier (près du tiers des titres en est issus), Primal Fear ont alterné les titres. Certes la différence entre les styles des différents albums n’est pas grande : un passage du Heavy au Heavy/Power est difficilement perceptible surtout que les solos très rapides de Magnus Karlsson sont quasi présents. Du coup, on a droit a un album plutôt homogène. Bénéficiant d’un enregistrement presque parfait, « Live In The USA » est un exemple dans la matière : le son est propre, très propre même, tous les instruments sont distinguables, les parasites sont quasi inexistants, bref un live qui a tout pour plaire. Du coup on commence à enchainer les titres les uns derrière les autres, mais sans vraiment s’arrêter sur un en particulier. Si le chant de Ralf Scheepers y est (comme on en a toujours l’habitude), les improvisations qu’on s’attend à voir lors des concerts n’y sont pas et ça enlève du charme aux titres. En effets, une petite touche dans « Sign Of Fear » ou encore « Metal Is Forever » aurait pu donner une autre dimension à l’album. D’autre part, le choix des titres n’est pas au top, car il faut bien dire que le dernier album est loin d’être la meilleure réalisation du groupe et peut être que des titres issus de « Seven Seals » ou encore de « Devil’s Ground » auraient pu donner plus de punch à l’album Au final, rien d’impressionnant, de toute façon c’était un peu attendu, un album live n’est presque jamais à la hauteur. Mais il faut bien l’avouer la grande maitrise du groupe ajoutée à deux ou trois titres bien choisis ont permis à « Live In The USA » de sauver sa face, en attendant le prochain ‘vrai’ album. |
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