I SHALT BECOME
Poison [ 2010 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD
Durée : 55.09
Style : Ambiant black épique
  Infos :
  Contact label : http://www.moribundcult.com
  Contact groupe : http://www.myspace.com/ishaltbecome
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 15 juin 2010 , réalisée par AVALON
   
Quoi de plus underground de nos jours de ne pas avoir de site internet, limite une page myspace à l’abandon, bien loin de certains groupes black qui peaufinent à l’extrême leur jolie page avec leurs jolies photographies pour tenter désespérément de ce mettre en valeur. I shalt become formé en 1995 – pendant la période black glorieuse que vous connaissez – est plus un one man band qu’un réel groupe puisque seul S. Holliman est aux manettes de tout ce qui concerne ce nouvel et cinquième album qui sort sur le toujours culte Moribund records.

Que dire de ce « Poison » qui nous englue délicatement dans un tourbillon de sentiments désespérés, où la désolation est toujours présente et au final, rendra un album carrément destructeur émotionnellement parlant ? Voilà où se situe l’essence même du black en réalité. Inutile de jouer vite et fort, le protagoniste américain la très bien comprend et nous délivre un album carrément épique et culte. Tout est quasi instrumental, si ce n’est quelques chants black qui sortent ici où la des limbes ténébreuses. La globalité donc est uniquement axée sur la musique et les sentiments. Sorte de bande son pour un film triste, sombre, pessimiste à souhait, et pourquoi pas d’horreur. Évidement, si on supprime le chant pour se concentrer sur la musique et les instruments qui la composent, il faut soigner la bête, pour que celle-ci prenne toute son ampleur et toute sa place et la mission est réussie car le tout est intelligemment pensé et composé. Passages ambiant, passages épiques voire symphoniques, passages plus énervés tirant vers le sympho/black puis vers le baroque, le tout sonne comme un véritable requiem entre classique/orchestral et…black. Où comment donner une nébulosité plus grande à Wagner, une noirceur accrue à Carl orff…Un bémol ? l’utilisation d’un synthé pour créer ces ambiances grandiloquentes, et dont le son n’est malheureusement pas toujours à la hauteur de ce mini événement. Avec un véritable orchestre, nul doute que nous aurions pu toucher le Graal…

C’est une évidence, cette pièce atypique, dépressive, obscure ne doit pas tomber entre toutes les mains, mais si vous aimez les ambiances épiques, des accents blacks sous jacents, et des nets penchants pour des orchestrations épiques, vous serez agréablement servis, n’ayez pas peur, ce « Poison » ne vous veut que du bien !







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