MORTUARY
G.O.D. [ 2010 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD
Durée : 46.00
Style : Death/Thrash
  Infos :
  Contact label : http://pervade-productions.com
  Contact groupe : http://mortuary.free.fr http://www.myspace.com/mortuarynancy
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 10 juin 2010 , réalisée par Matai
   
Il était temps !
Neuf ans après la sortie d’ « Agony in Red » et quelques années après la réédition des premiers albums, les français de Mortuary reviennent sur le devant de la scène avec un nouvel opus de death/thrash bien furieux. Bourrin, dynamique, sans pitié, « G.O.D. » n’est pas fait par des amateurs mais de vrais professionnels. Sorti chez Pervade Productions, les frenchies ne font pas dans la dentelle et font de la musique de qualité, privilégiant les gros riffs bien lourds et le martellement de batterie à la mélodie et aux harmonies. Âmes sensibles, s’abstenir ! Ce n’est absolument pas fait pour les petites oreilles, mais au contraire, les oreilles bien averties et surtout très habituées. De la brutalité, encore de la brutalité, tel est le maître mot de l’album. C’est un vrai massacre. Même si quelques solos apportent ne serait-ce qu’un soupçon de mélodie, ce n’est qu’un léger temps de pause, tout repart de suite après et la machine peine à s’arrêter.
Les titres s’enchaînent, se ressemblent quand même beaucoup, mais on est vite pris dans l’engrenage et rien ne peut nous arrêter d’écouter si ce n’est une certaine envie de faire un break. Et là apparaît des titres qui sont là pour nous soulager, pour nous apporter un peu de calme et d’harmonie, comme « Reptilian ». L’intro acoustique est assez sereine et sombre, les percussions nous embarquent dans un pays lointain et étranger. Jusqu’à retrouver les guitares lourdes, tout en restant dans cette ambiance bien sombre et grave. On est loin du death et du thrash, ici, c’est du black.

Avec le titre suivant, « Omegalpha », nous sommes de nouveau pris dans ce tourbillon de violence et la sérénité qu’on avait pu découvrir grâce au titre précédent s’éteint brutalement. Gros riffs, gros coups de batterie, growl grave, tranchant et partant dans tous les sens au refrain, pas mal de technique il faut le dire, au niveau de tous les instruments , ce titre est plutôt intéressant et me fait un peu penser à du Immolation.
« END » est un véritable rouleau compresseur dès l’intro jusqu’à la fin avec des riffs vraiment monstrueux et un chant des plus rageur. Plus groovy, plus mélodique bien que très agressif, certains passages mettent bien en valeur les grattes, où l’on sent que les guitaristes font corps avec leur instrument. Technique à souhait et bien travaillé, le rendu est impressionnant.

L’album se termine pas mal avec le titre « (H)ate ». Une intro calme et mystique à la guitare, quelques frottements, puis un chant presque parlé, involontairement étouffé par la lourdeur, comme un écho dans le lointain, envahissant notre esprit jusqu’à nous rendre fou. C’est lourd, c’est oppressant, presque doom, le growl se veut ensuite lamenté, se perdant peu à peu en répétant la même phrase.

Un bon album de death/thrash bien brutal qui nous en fait voir de toutes les couleurs d’autant plus qu’on sent que tous les titres ont bien été travaillés. Un opus à posséder pour tous deathsters qui se respectent.







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