VALLAND Valland [ 2010 ] |
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CD Durée : 35.00 Style : Black Pagan |
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Chronique : 04 juin 2010 , réalisée par Matai | ||||
Amis métalleux, bienvenue en terre celtique ! Les français de Valland nous sortent un album de black pagan, bien inspiré par les mythes et légendes nordiques et pour cause, dans les mythes et légendes nordiques, « Valland » est le nom donné à une partie de l’Europe habitée par des gens parlant les langues romanes et celtiques. Par conséquent, on ne sera pas étonnés de retrouver des titres tels que « Le Glas des Romains » ou « Le Courroux Celtique »… Dans cet album, l’originalité rime avec mélodicité, agressivité, mais aussi folklore. On est littéralement embarqué dans le concept, pris dans la musique, emporté dans une autre partie de l’Europe. Le tout se veut assez diversifié, si bien que les titres ne se ressemblent pas. Mais on pourra y trouver quelques longueurs. Toutefois, on peut avoir quelque chose de plus symphonique avec « Le Glas des Romains », tout en gardant cette ambiance black, riffs et cris en prime, quelque chose de plus black avec « Glorieux Trépas », et, forcément, quelque chose de très pagan avec « Au Prix de Notre Sang », où les instruments celtiques sont de la partie. Ce titre est d’ailleurs assez guerrier, rythme rapide au refrain, et ambiance épique. Si « Courroux Celtique », lui, se veut endiablé, et bien black, les riffs étant endiablés, la batterie martelée et le chant bien crié, « Valland », le titre éponyme, se veut bien posé, bien mélodique, le rythme étant moyen, mais l’ambiance on ne peut plus folklorique, avec tous ces instruments variés, ces changements de rythme, et ce chant bien rocailleux. « Notre Maître de Guerre » raconte une histoire sur les ancêtres du peuple en question, rythmé par des guitares à l’agressivité sans failles, aux riffs saturés et parfois saccadés. Les jeux de batterie sont ultra variés, si bien qu’on ne sait même plus donner de la tête. Black à souhait, ce titre est sans doute le plus dynamique et le plus prenant, le chant étant tantôt guttural, tantôt parlé (pour la narration). Sur « Une Terre Sans Dieux », les guitares semblent lamentées, comme une dernière complainte. La mélodie est au rendez-vous, aussi bien créée par le riff que par le chant, qui peut tout aussi être rageur. Les titres sont en français, ainsi que le chant évidemment, ce qui se fait de plus en plus rare dans le domaine du métal je trouve, le français passant à la trappe au profit de l’anglais, plus universel, plus international peut-être, mais moins identitaire. Au moins, l’avantage, c’est que nous suivons l’histoire sans soucis, vu que ce chant guttural est assez articulé, donc presque pas de soucis pour comprendre ce qui est raconté (sauf peut-être lors des parties les plus brutales). En bref, un bon point. Pour ce qui est de la pochette, elle est assez jolie. Un fond beige, sur lequel se pose une sorte de mosaïque : un dragon rouge sur les flots, peut-être le symbole d’une quelconque créature ou même d’un navire. Un bon premier album qu’il est intéressant d’écouter. Agréable, tant par les ambiances que par l’instrumentation, et la production, impeccable, je recommande cet opus à tous les amateurs de black en général, qui ne peuvent qu’y trouver leur bonheur. On peut toutefois être déçus par les quelques longueurs qu’on retrouve au sein des titres, et par le fait qu’on ne retrouve pas toujours les instruments celtiques (certains titres sont pagan, d’autres non) mais aussi par la durée du CD, trente cinq minutes, c’est assez peu ! Mais bon, on passe un bon moment, et c’est sans doute ça le principal. |
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