CHRONIQUES ALBUMS

PROLETARIA « 30Minutes Rockstar », c’est le second EP des énervés Parisiens qui remettent le couvert après « Simiesque » sorti en 2007.
Le groupe formé en 2006, après plusieurs changements de line-up semble se stabiliser et trouver sa voie musicale avec cette nouvelle galette sortie ce printemps 2010.

Au menu de ce nouvel opus, 30 minutes (cqfd) de punk/hardcore. Mais l’étiquette ainsi attribuée ne recouvre pas toutes les influences assimilées par le groupe pour soi-disant faire de l’original. Cette originalité que je ne retrouve pas dans leurs compostions. Certes, ici on mélange du hardcore, du punk, du métal (même néo) et des éléments de fusion, mais la sauce n’arrive pas à prendre dans mes oreilles avec en plus une production un peu limite. Les envois « riffus » et plombés bien métal ne font pas bon ménage avec ces dissonances jazzy et ces polyrythmies rasoirs (et rasantes aussi). Ici le groove est froid, même pas indus, les lenteurs monotones par ci et par là ne font que souligner les voix claires, écorchées et pleurnichardes se déclinant en attaques criardes post-pubères, tel un INDOCHINE à la sauce métal rouillé.
Par moment on semble se diriger vers un duo (ou duel) MASS/HYSTERIA/R.A.T.M., mais si peu. Les musiciens expérimentent parfois dans un sens intéressant, mais le tout est bien vite gâché par la voix, ces vocaux qui me font particulièrement grimper aux murs.

Bref, comme vous l’aurez compris je n’ai pas ou très peu adhéré à ce nouvel opus de PROLETARIA. Peut-être suis-je à côté de la plaque car d’autres chroniqueurs trouveront ce métal génial et sortant des sentiers battus. Alors, si jamais vous écoutez « 30Minutes Rockstar, faites moi part de vos remarques pour que je ne meure pas idiot.