MAGICA Dark Diary [ 2010 ] |
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CD Durée : 42.00 Style : Métal Mélodique |
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PRODUCTION |
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Chronique : 27 mai 2010 , réalisée par Matai | ||||
Qui dit métal mélodique voire symphonique, à chanteuse, et venant de roumain, dit Magica. En effet, le combo a su obtenir une certaine notoriété en mettant en avant leur chanteuse charismatique et leurs compositions des plus épiques et dynamiques. Magica c’est quoi ? C’est déjà cinq albums en huit ans, c’est déjà un nom et une référence dans le milieu. On a aussi tendance à les comparer aux autres groupes de métal à chanteuse à la Nightwish, Delain etc… mais Magica se différencie de ces groupes-ci, notamment par leur style. Outre ce fort côté symphonique et cette mélodie imparable, la musique se veut aussi assez power métal, le rythme, la technique des grattes, étant assez représentative. Du coup, on peut aisément comparer le groupe mais surtout cet album à Luca Turilli. Que peut-on dire de ce nouvel opus ? La production est très bonne, forcément. Avec un groupe d’une telle ampleur, il faut au moins avoir un son des meilleurs, quitte à être trop commercial. Je ne pense pas que le tout soit trop original. J’ai moi-même déjà entendu par le passé des chansons du même style, des groupes du même genre, et l’écoute de cet album me refroidit un peu. Le chant féminin est juste, peut-être, mais trop carré, trop simpliste, je trouve que la chanteuse prend peu de risque. Les guitares ont des riffs trop minimalistes, et peu originaux. Trop lisses, trop mieilleuses, voire même trop rock. La musique perd de ce tranchant, même si sur certains morceaux tels que « Wait for Me » ou « Need » on retrouve un soupçon d’agressivité dans les riffs. Mais tout de même, cette linéarité dans les jeux, dans le rythme et même dans le chant est d’un terrible ennuie… Les claviers sont très effacés, on les entend à peine, et quand ils tentent de monter en puissance, ce n’est que pour nous apporter quelques notes de violons et c’est fini…Toutefois, ils prennent parfois la première position lors des intros, ou accompagnent la chanteuse quand elle est en solo, sans guitares comme sur « Release my Demons ». Le dernier morceau « Dear Diary » reste une jolie balade au piano de plus d’une minute. Le chant est presque cristallin et mis en avant, narrant ce que la personne écrit dans son journal. En clair, un album assez décevant, le précédent étant beaucoup mieux dans le style. Comme je l’ai dit, le tout se veut assez minimaliste pour un groupe d’une telle envergure, lassant, ennuyant par moment. Toutefois, je sais très bien que ce genre de musique plait à bon nombre d’auditeurs, et je ne peux non plus affirmer que cet album est mauvais. Pas à ce point là, d’où ma note, les compositions restant homogènes. |
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