LYZANXIA Locust [ 2010 ] |
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CD Durée : NC Style : Thrash/Death Moderne |
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Chronique : 23 mai 2010 , réalisée par Choko | ||||
Une fratrie dans un groupe, on en connaît beaucoup et pas des moindres, tout le monde se souvient du parcours des frères Cavalera, Max et Igor, au sein de la machine Sepultura. Il ne faut toutefois pas oublier nos Français de Gojira, avec Joe et Mario, ou encore les hardcoreux New-yorkais de Sick Of It All, avec Lou et Pete, en passant par nos voisins scandinaves de chez Arch Enemy, avec la famille Amott. Néanmoins, rien ne prouve scientifiquement que cela a un impact dans la musique des combos respectifs. Les frères Potvin quant à eux, ont toujours montré une belle image de leur famille avec leur apport à Lyzanxia. Leur thrash metal, largement influencé par les artilleries suédoises, va dans ce sens. La formule du combo n’a pas changé, elle est incisive, carrée et très professionnelle. Entouré au mastering par le grand Björn Engelmann (Rammstein, Meshuggah, Behemoth), les Français se sont installés en Suisse, au Déclanché Studio, et en France, au Dome Studio pour l’enregistrement de ce nouvel album, nommé « Locust ». David et Franck Potvin restent, bien entendu, accompagnés du duo Vince et Clément, impliqués de plus en plus dans la vie du combo. Quatre années après « Unsu » et deux après « One Way Mirror », album éponyme du projet avec Guillaume Bideau, voyons ce que la machine d’Angers a à nous proposer sous cette pochette signée par l’éternel Alain Tréhard. La formule exploitée marche toujours aussi bien, l’intensité est au rendez-vous et on a clairement affaire à la suite logique d’ « Unsu ». « Prime Thrill » et son rythme entraînant ne mettront pas longtemps avant de s’imposer dans les titres phares de la bande. On reste plongés dans un vacarme thrash moderne, bourré aux testostérones et terriblement pêchu. Mais au bout de quatre albums et de plus d’une dizaine d’années d’activité, personne n’aurait douté des capacités de Lyzanxia. On ressent surtout une grande maturité qui commence à prendre le dessus sur les compositions de la paire Potvin et c’est tant mieux. Le chant de David est intraitable, sans concessions et appliqué, le vocaliste percute dans son implication et cela fait très mal. « Parasitic Growth » montre une prise de risque certaine et on ressort de ce moment agréablement surpris. Le morceau fait office de pause dans l’opus, pour que tout le monde puisse respirer, mais n’oublie pas d’avoir cette énergie prélevé du heavy pour accrocher. Sans prendre énormément de risques, le combo réussit à se frayer un joli chemin grâce à « Locust ». Ce dernier est la preuve d’un groupe confiant, très à l’aise dans cet exercice « à la suédoise » et ne laisse planer de doutes à aucun moment. Même lorsque l’on ressent la lenteur, à l’image de « Tomorrow Died », les individualités transforment le tout dans un monde électrique. On a donc affaire à une musique moderne très en place, typique des Français, et qui fera vite parler de lui. Lyzanxia évolue et ne tardera pas à s’imposer. Après un « Unsu » déjà réussi, « Locust » continue dans cette voie avec encore davantage de punch et d’intensité. Si le metal français est en si bonne forme en ce moment, le nom de Lyzanxia n’est sans doute pas étranger à tout cela. |
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