THULCANDRA fallen angel's dominion [ 2010 ] |
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CD Durée : 45.44 Style : Black/Death Metal |
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Chronique : 22 mai 2010 , réalisée par Bodomania | ||||
Amateurs de la scène "Black/Death Metal" suédoise des années 90, venez découvrir le remède à votre nostalgie grandissante... Accueillez le groupe THULCANDRA! Inspirée par les maîtres du genre tels DISSECTION, UNANIMATED, EUCHARIST ou SACRAMENTUM, pour ne citer qu'eux, cette formation allemande voit le jour en 2003. Les membres fondateurs, Steffen Kummerer et Jürgen Zintz, sortent une démo un an plus tard et préparent activement la sortie du premier album, mais malheureusement, la suite des événements sera plus tragique... En effet, Jürgen Zintz décidera de mettre fin à ses jours en 2005. Il aura donc fallu quelques années de gestation et l'arrivée des frères Ludwig pour que Steffen Kummerer se décide enfin à reformer THULCANDRA et à sortir "Fallen Angel's Dominion". L'enregistrement au "Sonic Woodshed Studios" sera donc effectué par une équipe de choc: Steffen Kummerer se trouve être le chanteur/guitariste d'OBSCURA, Sebastien et Tobias Ludwig officient de leurs côtés dans le groupe HELFAHRT, et Seraph, quant à lui, tient les baguettes de DARK FORTRESS. Un premier album qui s'avère très prometteur... Pourtant, il est clair que l'ombre du regretté Jon Nödveidt (R.I.P) ou des autres créateurs du style n'est jamais loin. Que ce soit tout d'abord par la pochette, réalisée par Kristian Wåhlin (reconnu pour ses covers de DISSECTION, EMPEROR ou DARK FUNERAL), ou encore par sa musique, extrêmement proche de celle de DISSECTION justement. Les membres de THULCANDRA se permettront même de reprendre un certain "The Somberlain". Mais avant de crier au plagiat, arrêtons-nous un instant sur les neuf titres qui composent "Fallen Angel's Dominion". L'introduction conquérante "In the Realm Of Thousand Deaths" ouvre l'album et nous entraîne vers les premiers riffs de "Night Eternal". Le retour aux sources débute avec ce titre "Black/Death" old school, sombre et poignant. Le growl profond de Steffen Kummerer accompagne des riffs sombres et glacials, le tout entrecoupé par une subtile partie acoustique et un solo nous renvoyant directement vers ces chers années 90. La production, y est également pour quelque chose. Le titre éponyme arrive à son tour, et nous voilà reparti dans le blizzard. Avec des riffs "Black/Death" redoutables, une alternance de mid tempo et de blast diaboliques, et enfin un chant profondément obscur... Tous les ingrédients sont là! "Frozen Kingdom" ralentit le tempo. On en retiendra des contre-temps engageants et des passages acoustiques très mélodieux. Un titre peut-être moins marquant, mais qui, par ses arpèges et son atmosphère, vous refroidira tout autant. "Everlasting Fire" nous amène à nouveau vers une quête infernale, bravant les éléments, les membres de THULCANDRA nous offrent là une pièce noire et épique. La bataille fût longue et les dernières traces du jour disparaissent avec "Spirit Of The Night". Forcément nocturne, froid, il mais également très inspiré. La mélodie maîtresse récurrente restera d'ailleurs un bon moment en tête... juste assez longtemps pour qu'elle soit violemment balayée par un "Legions Of Darkness" impitoyable. Un flot de haine funeste surgit et assombrit un peu plus l'atmosphère. Et les quelques notes de piano qui s'en dégagent n'y changeront rien. Celles-ci conduiront en revanche la courte instrumentale intitulée "In Silence We Eternally Sleep". Quelques notes de douceur avant la fameuse reprise de DISSECTION, la dénommée "The Somberlain". Et puisque la comparaison semble inévitable, sachez qu'elle reste très fidèle à l'originale, parfaitement exécutée, ceci, avec une énergie destructrice. L'honneur est sauf, l'album se termine par un "sans-faute". Alors vous vous demanderez sûrement ce que peut bien apporter THULCANDRA, avec une identité si proche de leurs grandes inspirations! C'est là que le talent des allemands rentre en jeu, car si l'on ressent de manière très forte leurs influences, et que l'originalité n'est pas leur principal atout, leur musique se révèle être bien plus qu'une pâle copie ou qu'un simple hommage. Je la qualifierais plutôt de digne successeur des grands noms du genre. La raison est la suivante, l'âme, l'inspiration et la maîtrise sont au rendez-vous! Le résultat en vaut forcément l'écoute... |
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