BEISSERT The Pusher [ 2010 ] |
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CD Durée : 50.24 Style : Métal |
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Chronique : 19 mai 2010 , réalisée par Black.Roger | ||||
BEISSERT, vous avez dit BEISSERT ? Connais pas, mais rassurez vous j’ai fait plus ample connaissance avec cette formation germanique en consacrant mon après-midi de ce mardi frisquet du mois de mai, bien calfeutré dans ma chambre d’écoute. Ces Saxons ne font pas la une des médias de la sphère métal car leur musique est peut-être trop originale, trop décalée, en un mot inclassable. « The Pusher » que nous écoutons en ce moment, en ce printemps 2010, est le second opus de ces Allemands qui ont prit les chemins de traverse après une petite démo 4 titres sortie en 2005 à leurs débuts, et un premier album « …nothin’ Left To luv ! » qui avait vu le jour en 2007 presque dans l’anonymat. Je ne sais par quel bout prendre cette galette avec mes deux oreilles grandes ouvertes. Si la première écoute m’a déconcerté, j’ai appuyé encore et encore sur la touche « play » par la suite car j’ai eu peur de rater quelque chose tellement leur démarche est innovante et leurs compositions bourrées de détails qui ont vraiment de l’importance même à petites doses. Je vais commencer par déblayer le terrain en reprenant la phrase qui les présente sur le flyer d’Agonia Records. Il est dit que la musique de BEISSERT se situe entre CROWBAR et PANTERA, entre NEVERMORE et LIFE OF AGONY, oui sûrement. De mon côté je pourrai rajouter, entre FAITH NO MORE et THE POLICE, entre Q.O.T.S.A et ROSE TATTOO, entre HATEBREED et SEPULTURA, entre RAVEL et CHOPIN aussi. Vous pourrez après audition en rajouter à votre guise car dans ce joyeux « fourre tout » très groovy et parfois délirant on trouve presque de tout et même si certains titres font un peu crisser des dents, l’ensemble tient vraiment la route. Une bonne production permet d’apprécier à sa juste valeur les envolées brutales et les états d’âme des musiciens pas après pas, titre après titre. Vous trouverez durant douze titres et cinquante minutes de la mélancolie, de la folie ordinaire, des « flash- back » intemporels dans les seventies, des déluges power/métal en « border line » du death/thrash, des vocaux passants des « grunts » aux vocalises de crooner, des éléments popisants incongrus, du stoner dérangé, du sludge marécageux et malsain et puis ce piano « belle époque » avec visite à la « Goulue » égérie de Toulouse-Lautrec. Cette fresque musicale déambule sur un terrain dangereux et « casse-gueule » car on ne fait pas n’importe quoi sans être sûr d’arriver à bon port. Mais ici la voie empruntée est respectable et BEISSERT a les reins solides musicalement parlant pour se permettre d’innover de la sorte. Ce nouvel album devrait donc propulser leur métal sur le devant de la scène car il suscite déjà un certain intérêt qui devrait grandir inévitablement, du moins nous l’espérons. |
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