NOEIN The Initial Tale [ 2010 ] |
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MCD Durée : 21.00 Style : Cyber Metal |
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Chronique : 13 mai 2010 , réalisée par Matai | ||||
Le jeune groupe français Noein nous sort en cette année 2010 leur premier EP nommé « The Initial Tale », deux ans après leur toute première démo. Signé chez les Arts Bourrins, le combo nous propose un condensé de brutalité et de modernité à travers une musique des plus modernes et originales : le cyber métal. Fusion de death et d’indus, cet EP possède tout un concept caractéristique du genre cyber. « The Initial Tale » raconte l’histoire de la NOEIN corporation, une future unité multicéphale contrôlant le pouvoir et établissant un ordre battit sur des humains fabriqués à la chaîne. Un monde futuriste très chaotique, où les humains et les machines se côtoient, où la tristesse prédomine, où les valeurs disparaissent progressivement… Dans ce monde torturé, où les expériences foisonnent et où les âmes déchues vadrouillent en quête d’un utopique salut éternel, deux modèles particuliers furent créés : un féminin et un masculin. Pourquoi je vous raconte tout ça ? D’abord pour vous mettre dans le bain, vous plonger dans l’univers de Noein. Ensuite, pour vous donner une idée de la musique : c’est brute et torturé. Les riffs sont endiablés, parfois saccadés, très bien recherchés, accrochant. La batterie est martelée à n’en plus pouvoir, double pédale en tête. Les samples refroidissent l’atmosphère, donnant un côté plus futuriste et apocalyptique. Enfin le chant…. Ah le chant…. Oui le chant…. On sent l’influence Arch Enemy… Vous ne voyez toujours pas où je veux en venir ? Oui ? Non ? Bon, je viens au fait. A l’instar d’Angela dans Arch Enemy, qui growle immensément bien, Jenny, la chanteuse de Noein…growle elle aussi immensément bien. Et c’est totalement prenant. Ses cris sont monstrueux, modulés, incisifs…toute sa rage est crachée dans les cinq titres de cet EP. Et je n’ai pas fini… Ce chant là n’est pas toujours crié, il est aussi clair sur certains passages. Et l’alternance entre les deux chants est fait d’une main de maître. On passe d’un chant totalement décharné à quelque chose de plus souple, plus humain. Comme un duo entre une machine et un humain, ou un duo entre un esprit torturé et un esprit encore sain. C’est magistral. Pour ce qui est de l’ensemble des titres, tout s’enchaîne parfaitement, c’est homogène et très prenant du début à la fin. Pas de répit ici. Tout est rentre dedans et bourrin. Même si « The Shout » nous propose des ambiances plus calmes et aériennes, où le chant clair de Jenny est de la partie, le reste se veut résolument infernal. « Decreation » et son intro mécanique…cette furie lancée dès les premiers riffs, cette lourdeur, ces cris, cette batterie…. « Decay » est son ambiance triste et apocalyptique…ces guitares plaintives, ce chant semblant demander de l’aide, ces samples bien futuristes et digne d’une usine de machine…ce break inespéré… « Chrysalis » et son côté noir et malsain, ces guitares et ces samples hypnotisant totalement hypnotisant, ce cri prenant aux tripes…ces murmures décharnés… « The Shout », totalement agressif et impitoyable, à l’ambiance cyber très marquée… « Spirits and Flesh », et côté « Nemesis » d’Arch Enemy par les guitares précises, modulés, aux riffs tranchants, ce growl digne de groupes de brutal death, et ce côté sombre et chaotique… Vous l’aurez compris. Cet EP est un véritable bijou. Un chef d’œuvre du genre. La qualité est vraiment au rendez-vous, le son est excellent, le concept original…au menu, agressivité et froideur…du cyber, en bonne et due forme. Si vous aimez Arch Enemy, Soilwork, Gojira en matière de death, cet EP est pour vous. Si vous aimez Fear Factory, Strapping Young Lad, ou Scorngrain en matière d’indus, cet EP est aussi pour vous. Amateurs des deux genres, mélangés ou séparés, ou du cyber métal…vous vous devez de posséder cet EP. |
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