ARMAGEDON
Death Then Nothing [ 2010 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD
Durée : 32.00
Style : Death Metal
  Infos :
  Contact label : http://www.myspace.com/armagedonofficial
  Contact groupe : http://www.armagedon.net.pl http://www.myspace.com/armagedonofficial
  Interview :
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 11 mai 2010 , réalisée par Matai
   
16 ans après leur album « Invisible Circle » qui les avait propulsés sur le devant de la scène death métal polonaise, Armagedon est de retour en cette année 2010 avec un nouvel tout frais nommé « Death Then Nothing ». Un condensé de brutalité, mais aussi de mélodies, et d’ambiances on ne peut plus décadentes …

Oui, vous avez bien compris. J’ai bien mis 16 ans après…car le groupe n’avait plus rien enregistré depuis « Invisible Circle », plus rien fait après quelques tournées, et un statut plus que conséquent : le combo avait atteint les tops des ventes en Pologne.

Le groupe splita avant de se reformer encore très récemment, et voici donc, leur nouvel opus bien inspiré, « Death Then Nothing ».
Le groupe a évolué, on s’en serait douté. La musique se veut plus recherchée, plus fluide et homogène, et mieux produite que précédemment (Armagedon ayant signé chez Mystic Productions…).
Le tout se veut être du death métal pur et dur. Du old school. Mais de bonne facture toutefois.
L’album est prenant, mais bien court (seulement trente deux minutes pour une moyenne de trois minutes trente par titre). Les titres s’enchainent avec une fluidité déconcertante. Cependant, on peut parfois noter quelques ressemblances, mais ce n’est pas le plus frappant.
Le plus frappant, avant tout, c’est ce chant charismatique, ces riffs monstrueux, ce rythme rapide, syncopé parfois, cette batterie martelée, et ces mélodies, pas très prononcées mais enivrantes.

Tout est à l’image de la pochette : une horloge brisée et envahie par des ronces avec le temps, et ce crâne sur le côté, symbole d’une mort prématurée et d’un passé révolu.

Le premier titre possède une intro bien particulière, assez mystérieuse. Un fond sonore, quelques notes de piano, une ambiance sombre, pessimiste…et l’arrivée en masse des guitares, des riffs ô combien maîtrisés, cette double pédale…le reste du titre se veut identique, ce qui peut parfois lasser, mais l’agressivité de la musique prend le pas sur la mélodie, même si les solos de guitares sont bien présents…

Deuxième titre et encore une entrée sur les chapeaux de roues. L’ambiance est bien malsaine, et on peut remarquer l’apparition de claviers, qui apporte une touche de froideur (même si les mélodies font on ne peux plus orientales…).

« Father of Oblivion » et son intro vicieuse, « Betrayed » et cette masse d’agressivité libérée dans les riffs, « F…End » totalement déchaînée…et sa fin au piano, énigmatique, envoutant…
Tout est un réel rouleau compresseur.
C’est pesant, et écrasant…dans le bon sens du terme.

Une tuerie en somme. C’est du classique mais du tout bon. Peut-être linéaire. Mais bon. Armagedon aura fait un bon retour et à l’entente de cet album, on peut se dire qu’il sera là pour un bon bout de temps. Et on l’espère, car la qualité est là. Je le conseille donc à tout amateur de death.







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