PAIN OF SALVATION road salt one [ 2010 ] |
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CD Durée : 51.18 Style : métal progressif |
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ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
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Chronique : 10 mai 2010 , réalisée par Romike | ||||
Le groupe Suédois Pain of salvation revient avec un nouvel album intitulé « Road salt one » sur lequel le batteur Français, Léo Margarit, officie. Le combo nordiste s’est apparemment reconverti dans un rock voire pop progressive très posée, plus qu’à son habitude, et se démarque donc une nouvelle fois de tous les autres groupes de métal prog, mais à quel prix ? Le disque démarre d’emblée sur le titre « No way » très surprenant dès les premières notes, on croirait entendre un vieux groupe de rock des années 70, genre les Doors ou même les Beatles, plaisant et bizarre à la fois…Pour l’anecdote, j’ai découvert ce groupe en 2001 après la sortie du grandiose « The perfect element » et au fil des années, j’ai l’impression qu’il régresse…ce n’est après tout que mon avis, mais je suis un poil choqué par la musique délivrée aujourd’hui par « POS », tant ils avaient leur place en première partie de Dream theater au Zénith de Paris en 2002, et là, ça n’a plus de pêche…ou très peu ! Depuis l’album « BE » je ne saisi pas le souhait du groupe et la direction dans laquelle ils vont. Ecoutez le titre « Sleeping under the stars » et demandez-vous s’ils ne se foutraient pas un peu des fans ? C’est un véritable morceau de cirque, manque d’inspiration totale ou incapacité de créer un vrai morceau de métal ou de prog ? c’est à vous de juger…certes, la musicalité est présente, le chant est très beau (si l’on considère que ce titre est réellement un titre !), mais il n’y a pas d’intérêt au final à faire des chansons pareilles… ! En plus de cela, la production n’est vraiment pas à la hauteur de nos attentes, auraient-ils fait ici un album à l’arrache à la manière d’un Metallica qui compose « St anger » ? On en est pas loin en tout les cas, mais heureusement, on sait que le ridicule ne tue pas donc on reverra POS dans des meilleurs jours espérons-le ! Sinon pour sauver un tout petit peu l’ensemble, quelques rares titres comme « Linoleum » ou « Curiosity » viennent rappeler un style qu’on connaît bien : celui de Pain of salvation qui s’est fait connaître à l’époque et ça fait un tout petit peu plaisir ! Je dis dommage car il y a tellement de talent dans cette formation avec notamment un Daniel Gildenlow à la voix si particulière ou encore des musiciens phénoménaux, qu’ils me donnent l’impression de partir un peu n’importe où ! bref, il doit bien y avoir une raison à tout ça, en tout cas, en tant que fan de la première heure (« One hour by the concrete lake » ou « Remedy lane »), je n’accroche vraiment plus, mais il n’est pas exclu que POS garde une grande partie de ses fans des débuts, et même surement accueillent une nouvelle vague de fans…l’avenir nous le dira ! |
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