BRIXTON ROBBERS Rocks and cranes [ 2010 ] |
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CD Durée : 28.22 Style : Punk |
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Chronique : 07 mai 2010 , réalisée par AVALON | ||||
BRIXTON ROBBERS c’est tout simplement une grosse claque dans ta figure. « In your face » comme disent les habitués des pogos. Ce groupe Québécois crée en 2004 arrivent (enfin !) avec leur premier album « Rocks and cranes » qui a comme artwork/pochette un dessin illustrant l’appartement d’un punk rocker qui s’est surement trop déhanché en écoutant cet album vu qu’il ne reste de lui que… ses jambes… Attention, ici ce n’est pas un punk rock à la Offspring et autres green day, parfois trop propret et gentillet. Ici on est nettement plus énervé et plus « root », avec de nets accents de chez les potes Rancid (et ce même si le look des protagonistes ici présent ne suis pas). Cet album est une véritable petite perle punk rock énervé et énergique. Grosse rythmique, et basse très présente qui emmène le tout brillamment, entre du punk, du rock, du metalcore, et de petits accents ska. Le chanteur/bassiste assure une prise en main sans faille avec un chant clair mais assez éraillé et rock pour être crédible et ne pas jouer dans les cours d’écoles. Et bien évidement, si le fougue de cet album vous fera décoller les pieds des baskets, il faudra compter sur une bonne maitrise technique – même si pas forcement de haute volée mais très nettement au dessus du lot pour un groupe punk – et surtout des mélodies sous jacentes, comme sur le superbe « legal drinking age » où les solos de guitares donnent le ton mélodique. Parfois le (total) chaos n’est pas loin comme sur « bashing and hating » ou « 20S chris » avec un punk limite hardcore incisif. Le coté ska mettra également de la bonne humeur et aérera cet album, même si la durée de celui-ci est réduite et ne provoquera ainsi pas d’ennui en vue. Si je parlais d’Offspring, c’est pour dire que malgré tout certains titres peuvent s’en rapprocher un peu (« rock lobster ») mais pour ma part je prendrais une grosse louche de « Walk away », d’inspiration ska/punk, et qui ferait sautiller n’importe quel kangourou en herbe. Nous finirons dans le registre de l’herbe et assimilés d’ailleurs avec un « Fuck the shit » avec des textes assez surprenant, je vous laisse découvrir ! Ska, punk, core, tout est dans cette brillante alchimie qui ne laisse aucun répit et qui dégage une énergie vraiment constante et ce dans différents registres musicaux. Une très bonne découverte venant de Montreal, et qui devrait ravir tous les fans de punk rock, surement l’un des meilleurs albums de l’année dans le genre ! |
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