CALLEJON Videodrom [ 2010 ] |
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CD Durée : 50.39 Style : Death Hardcore |
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ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
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Chronique : 07 mai 2010 , réalisée par Chart | ||||
Voici qui est bien étrange, un groupe allemand originaire de Cologne qui porte un nom espagnol. RAMMSTEIN et OOMPH! ne sont pas les seuls à écrire des textes en allemand. CALLEJON, dans son registre metalcore a lui aussi décidé d'écrire ses textes en langue germanique. Le groupe officie depuis 2003 dans un registre qui rappelle quelques formations suédoises bien connues, IN FLAMES, DARK TRANQUILITY... On surfe sur cette vague de groupes qui allient à la fois un metal puissant et très riche en mélodies. Ce quatrième album n'est pas forcément d'une originalité déconcertante. Certes le groupe ne reprend pas toutes les gimmicks habituelles mais en utilisent une grande partie. La sonorité du groupe rejoint pas mal de choses que l'on connait déjà avec certains groupes cités précédemment. On a affaire à un metal qui dégage une énergie positive dont le public le plus jeune raffole lors des festivals d'été. Toutefois, le groupe va parfois un peu plus loin en ajoutant volontiers un peu d'électronique comme sur "Mondfinsternis". L'exécution instrumentale est très bonne. Le groupe semble maîtriser ce qu'il fait. Il faut dire que le travail actuel dans les studios ne permet pas toujours d'apprécier à sa juste valeur le jeu des musiciens. On sent que cette production a été taillée sur mesure pour toucher un public assez large du metal. On est très loin des productions garage des formations Black metal, Thrash et Death. Le titre "DROM" rassemble à lui seul un éventail impressionnant d'effets de toute sorte. Le groupe a tout intérêt à avoir un ingénieur du son particulièrement bon lors des prestations live pour reproduire cette batterie d'effets. Le problème qui se pose avec ce genre d'album, c'est qu'une fois que l'on a dit que la production était bonne, que l'on a définie le style en remarquant que son originalité n'était pas au rendez vous, on a à peu près fait le tour. Du début à la fin de l'album, on ne trouve pas vraiment de quoi se satisfaire. Certes l'énergie des morceaux est bonne, très bonne même, mais identique d'un morceau à l'autre. Que l'on prenne "Videodrom", "Kinder der Nacht", "Immergrün " ou "Sexmachine", on ne sent pas une différence majeure dans les ambiances, la mise en place, les placements de voix... En bref, CALLEJON ne prend aucun risque et c'est bien ce qui peut poser un problème sur la durée d'écoutes. On y revient pour l'énergie, pas pour les idées musicales. Malgré tous ces défauts relevés dans cette critique, CALLEJON n'est pas un mauvais groupe, c'est juste un groupe qui manque cruellement de personnalité pour être vraiment convaincant. Après l'écoute de cet album, on aurait plutôt envie de se retourner en arrière et jeter une oreille de ce qui est à l'origine de ce style mélodique. Pensez aux derniers albums de CARCASS, AT THE GATES et aux premiers albums de IN FLAMES. Ils ont marqué indubitablement le monde du metal. Dommage que certains groupes ne s'en inspirent pas un peu plus pour aller plus loin et éviter de tomber dans l'aspect commercial de la chose. |
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