LEVI / WERSTLER Avalanche Of Worms [ 2010 ] |
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CD Durée : 41.18 Style : Metal Instrumental – Progressif Expérimental |
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ORIGINALITE |
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PRODUCTION |
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Chronique : 02 mai 2010 , réalisée par YoG | ||||
Eyal Levi et Emil Werstler sont les deux guitaristes du groupe de Metal DAATH. Ils combinent au sein de cette formation de nombreux styles, tels que le Thrash, le Black ainsi que le Death, et c’est en usant et en abusant parfois de techniques tirées de ces styles de musique qu’ils nous proposent ici ce projet tout de même bien original. Notons également la présence de Sean Reinert qui n’est autre que le batteur de Cynic (Death Metal rulez !) ainsi que de Eric Guenther aux claviers et du bassiste Kevin Scott. Du beau monde donc, pour un projet s’annonçant novateur ; cela ne présage que du bon. C’est une avalanche de riffs et de notes qui s’abat sur nos têtes et ce dès la première chanson de l’album ! En effet, « Noxious Vermin, My Friend » annonce la couleur : c’est un déchainement de guitares auquel nous aurons droit ; c’est inéluctable ! Un son saturé à déplumer un poulet, une ambiance bien glauque, tous les éléments sont réunis pour dégouter tout guitariste shredder, mais sans en oublier pour autant la touche mélodique qui accompagne toute cette agressivité relâchée. Il y a au sein de cet album une énorme densité, qui refroidira inéluctablement les auditeurs à la première écoute, et durant les quelques suivantes à mon humble avis. Le temps de s’habituer à cette atmosphère surchargée, on aura au fur et à mesure du temps l’impression d’une musique qui s’allège, que l’on arrive désormais à comprendre et à apprécier. La majorité des pistes de cet album va suivre la même voie : on se fait littéralement matraquer par une batterie efficace et son jeu bien agressif de double pédale, alors que la basse est savamment dosée et que les guitares sont là pour nous rappeler que ce n’est pas de la rigolade ! Rythmes saccadés, structures rythmiques enchevêtrées, riffs entrecoupés de solos, parties harmonisées, on nage en pleine ambiance d’épouvante ! Quelques parties plus aériennes apparaissent ici et là, et je dois bien avouer que leur placement est judicieusement choisi, nous permettant ainsi de retomber au sein de cette ambiance explosive d’une manière encore plus subite une fois qu’elles sont arrivées à leur terme. « Trellis Of Thorns » arrive tel un ovni dans cette bouillabaisse de notes ; avec ses sonorités jazzy et son ambiance assez dense, on a du mal a faire le lien avec le reste. Suivie de près par un très ambiant « Hollow Thorax Of The Gilded Eye » on en arrive à se demander si l’album ne va pas prendre une autre tournure ! Mais par la suite on est vite rassurés quand à cette perspective : le côté ambiant disparaissant assez vite pour laisser place à tout ce remue-ménage guitaristique qui nous est ici si cher ! C’est donc l’esprit complètement démoli que nous achevons l’écoute de ce disque aux sonorités assez étranges en définitive, mais nous retiendrons tout de même la qualité du jeu du duo de gratteux ainsi que de leur travail de composition car préparer un album d’une telle complexité n’est pas donné à tous ! |
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