VOTUM Metafiction [ 2010 ] |
||||
CD Durée : 44.31 Style : Metal Progressif / Ambiant |
||||
Infos : | ||||
Contact label : | ||||
Contact groupe : | ||||
:: LIRE L'INTERVIEW :: | ||||
ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
|
Chronique : 29 avril 2010 , réalisée par YoG | ||||
Votum est un groupe Polonais existant depuis 2003. Habitué à la scène dans son pays d’origine, il nous livre ici son second album au nom de « Metafiction ». Je ne cacherai pas ma joie et mon excitation d’écouter ce groupe après avoir jeté un œil sur le trailer ; je dois avouer que les Polonais, à l’image de Riverside, ont un certain talent dans ce style de musique. De plus, la production y est généralement très soignée ; je pars donc avec de grosses attentes de ce disque ! Première remarque quand au visuel : l’artwork est vraiment sympa, présentant un message brisé sur fond d’écrits dans une couleur donnant sur un violet sombre. Merci d’avoir donc évité une éventuelle pochette kitchissime ! Ne jouons pas la carte du suspens ; abordons le sujet d’une manière bien directe : « Falling Dream », le premier titre de cet album, est vraiment de toute beauté ! Débutant dans une ambiance très ambiante, ce titre va gagner en intensité au fur et à mesure que les minutes défilent, nous faisant oublier toute notion du temps. C’est l’occasion pour ceux qui ne connaissent pas le groupe de pouvoir apprécier la très belle voix de Maciej Kosinski qui est vraiment très expressif et très appréciable à écouter. Contrairement à de nombreux groupes de prog, les claviers se font discrets se limitant à donner plus de puissance au reste du groupe et à procurer ce côté ambiant très approfondi ici. Les notes claires raisonnent de la plus belle manière qu’il soit, permettant à Maciej de poser ses lignes de chant d’une manière vraiment magnifique, et c’est d’une manière plus que naturelle que le titre va finir en apothéose par un magnifique solo de guitare, qui nous laissera sans voix de par sa beauté ! Que d’émotions ! Alors que s’achève une sorte de « ballade prog » à l’atmopshère très ambiante, on s’attend à une transition en douceur. Eh bien c’est raté ! Le premier riff de « Glassy Essence » est carrément agressif et les sonorités « malsaines » contrastant avec la gentillesse du morceau précédent ! Les interventions de guitare sont très subtiles, et le solo final associé à une petite pilule bleue en deviendrait quasiment orgasmique tout comme lors du morceau précédent ! « Home » le titre suivant est incontestablement mon préféré de l’album ; une véritable tuerie, un générique du viagra ! La batterie et les nappes d’arpèges de guitares clean de l’intro sont planantes et entrainantes à souhait alors que la voix est d’une rare beauté ! Les guitares saturées entrent synchrones au moment où on les attend (et où on en a besoin surtout !!), la mélodie est fluente tout comme les changements de rythme sont exceptionnels et démontrent une extrême maîtrise des instruments respectifs… Les silences sont savamment utilisés, et la basse associée à la batterie nous permet de renforcer le côté ambiant de la chose ! Les interventions de guitare solo sont extrêmement judicieuses et carrément jouissives ! Les titres suivants ne sont pas en reste ; « Faces » et son harmonisation vocale, ballade de l’album est très légère et nous permet de reprendre notre souffle. « Stranger Than Fiction » débute par des sons électroniques, qui vont nous guider tout droit vers un rythme endiablé où la basse joue un rôle d’une grande importance ; alliée à la guitare et à la batterie sur un rythme parsemé de multiples breaks cela donne au final une ambiance très particulière fort agréable ! L’interlude batterie / basse repris par un chant nerveux et agressif est génial, tout comme la guitare très saccadée, nous menant tout droit vers l’aliénation ! Avec « Indifferent » c’est reparti pour une ballade, assez classique mais nous permettant d’apprécier la magnifique voix présente sur cet album et suivie par de jolies harmonisations de guitare et claviers. Et c’est sur « December 20th » que l’écoute de cet album va s’achever ; toujours en présence d’une ambiance très ambiante, la basse alliée à quelques interventions limite funky d’une guitare clean entrecoupée d’une autre gratte saturée est du plus bel effet ! Le final, épique, a de quoi vous faire headbanguer plus d’un progueux (si si, qu’il n’en déplaise à certains !). Nous remarquerons également le joli travail effectué à la batterie tout au long de l’album ; une belle justesse et un son à la hauteur de nos espérances. Beaucoup d’influences se font ressentir à travers les sept pistes qui nous sont proposées ; nous pouvons ainsi citer Riverside, Opeth ou encore Porcupine Tree. Un jeu propre, un son impeccable, un très beau travail de composition.. Du talent à l’état pur, pour un album à ne pas rater ! |
||||
AUTRES CHRONIQUES DU MEME GROUPE | ||||
|