COMO MUERTOS Cronica Del Dolor [ 2010 ] |
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CD Durée : 41.24 Style : Horror Death’n’Roll |
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Chronique : 27 avril 2010 , réalisée par Blackened | ||||
Amis de l’hémoglobine, adepte de l’utilisation non conventionnelle de haches, tronçonneuses ou autres outils tranchants, soyez les bienvenus dans l’univers rouge sang de COMO MUERTOS, combo d’Horror Death Metal franco-hispanique. Influencés par les films d’horreur ou gore aux scénarii plus propices à l’effusion de liquide céphalo-rachidien et autres décapitations qu’à une banale histoire d’amour à l’eau de rose, les cinq compères, menés par le charismatique crieur espagnol El Doctor ont décidé de mettre leurs goûts cinématographiques au service de la musique, qui évidemment selon leur conception est assez penchée vers la brutalité (comment pourrait-il en être autrement ?!). On retrouve ainsi les ingrédients d’un bon Death Metal bien lourd, à savoir hurlements dévastateurs, riffs piquants et gras, ou blasts en tous genres, mais on note également dans l’esprit un gros côté « Rock’n’Roll » pas déplaisant du tout. Si l’aspect global parait finalement assez rudimentaire et sans fioriture, l’efficacité n’est pas pour autant absente, et il faut plusieurs écoutes pour réellement capter la subtilité de certains plans très réussis. Les structures paraissent simples mais sont bougrement entraînantes. On ne rechigne pas ça et là quelques soli de guitare bienvenus entre deux riffs, ou autres sons glauques issus de films comme Freddy, Evil Dead ou Hellraiser (souvent des hurlements accompagnés de bruits qui ne laissent rien présager de bon pour la pauvre victime). Derrière les fûts, le fou-furieux Mike Saccoman, qui a trouvé de quoi s’occuper en attendant une renaissance du projet Kronos, joue plus simple que d’accoutumée, mais n’y voyez là rien de péjoratif, cela se prête à merveille au style adopté par le groupe ! L’album s’écoute d’une traite sans soucis, mais aussi, et c’est peut-être là son principal défaut, sans réelle surprise, car tous les morceaux adoptent une forme et une ambiance très similaire. Peu de titres sortent du lot, et il reste difficile de les distinguer vraiment de manière précise. Du côté du son, l’album bénéficie d’une production à la hauteur avec un mixage efficace, une batterie dont on peut capter toutes les subtilités, un chant démentiel, une basse au groove pesant, et des guitares bien (trop ?) grasses. Ce « Cronica Del Dolor » est pour résumer un bon premier album, efficace, qui semble fidèle à l’état d’esprit du groupe : délivrer un Death’n’Roll sanglant, un poil festif, sans fioriture ni concession, pas plus que de prétention. Les gaillards s’éclatent et ont bien raison d’apporter un peu de fraîcheur dans ce monde de brutes ! Pour les avoir vus sur scène, c’est vraiment sur les planches que le groupe prend toute sa dimension, car fausse hémoglobine, membres arrachés, déguisements de bouchers et machettes font bon ménage au milieu de l’anarchie dansante des headbangs. Un bon délire qui à défaut d’être génial est des plus sympathiques. A consommer sans modération ! |
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