DIVINITY The Singularity [ 2009 ] |
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CD Durée : 45.00 Style : Death mélodique |
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TECHNIQUE |
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EMOTION |
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Chronique : 25 avril 2010 , réalisée par Matai | ||||
Mélangez du death avec de la mélodie, de la brutalité et de la technique et vous obtenez : Divinity. Peu connus, les canadiens reviennent à la fin de l’année 2009 avec un deuxième album, nommé « The Singularity », après un opus sorti en 2008 et quelques démos à leur actif. Ce qui frappe d’abord avec cette galette, c’est la pochette : un mélange magnifique de bleu et de noir, très électrique, un homme en son centre, semble dégager une puissante énergie, ou alors est-il transpercé par cette énergie… ? Quoiqu’il en soit, cette énergie est bel et bien présente au cœur même de l’album. La musique est brutale, rapide…les musiciens sont très techniques, ça c’est clair, on le sent dès les premiers riffs de guitares et les premiers coups de batterie avec « Abiogenesis ». Une intro martiale, percutante, guitares saccadées et brutale, double pédale à la batterie, des hurlements, une ambiance froide, digne de groupe de cyber à la Sybreed. Ecouter « Beg to Consume » c’est comme devoir supporter le poids d’un réel rouleau compresseur, c’est bourrin à souhait, c’est pesant, les guitares écrasent l’auditeur, la batterie est martelée à n’en plus pouvoir, le growl est immense… Alors que “ Lay in the Bed You’ve Made” nous embarque avec son intro technique et très prenante et ce refrain ressemblant à ce que nous font les suédois de Scar Symmetry, « Approaching the Singularity » est plus progressif, les structures variant assez régulièrement au cours de ces six minutes de temps…ennuyant à long terme toutefois, le flot de technicité nous assommant… Le reste de l’album n’est pas aussi transcendant que le début, on ne retrouve pas ce côté martial, ce flot d’émotion retrouvé avec les quatre premier titres. Pas que ça parte en déconfiture, mais on sent comme un relâchement de la pression, d’autant plus que le groupe met plus à profit la technique et la brutalité qu’autre chose. Les mélodies sont là, certes, les cris sont bien maîtrisés, mais ça en devient lassant. Je ne dis pas que la suite est totalement ennuyante, au contraire, on est pris dans le rythme, on est dedans, mais bon, on a l’impression d’avoir changé d’ambiance, voire, de groupe, carrément. La patte Divinity a disparu. L’intro de « Embrace the Uncertain » aux claviers, est jolie, certes, mais niaise, et annonce l’arrivée de ces claviers, en fond sonore, dans la suite du titre, qui, j’avoue, se veut bien réussi. Le chant est tantôt clair, tantôt crié, les guitares…toujours techniques, offrant même quelques solos assez rapides, la batterie toujours autant martelée, mais c’est entraînant, c’est sympa, et les quelques six minutes quarante passent plutôt vite. Brutalité et technique sont au rendez-vous, les amateurs adoreront, sans aucun doute. A cela, ajoutez une très bonne production, mettant plus en avant cet amas de violence, étouffant par moment les mélodies qui auraient pu être mises en avant plus souvent…en gros, il faut vous accrocher… |
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