BLEEDING THROUGH Bleeding Through [ 2010 ] |
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CD Durée : 45.41 Style : Death Hardcore |
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Chronique : 24 avril 2010 , réalisée par Blackened | ||||
Le sixième album des désormais aguerris Américains de BLEEDING THROUGH sera un éponyme, puisqu’il portera le nom du groupe. En général, ce genre d’album marque quelque chose, a une saveur particulière pour le combo qui l’édite, et cette fois-ci la règle ne sera pas dérogée, puisque « Bleeding Through » est un album remarquable ! Et la partie n’était pas gagnée d’avance, puisque succéder à l’excellent « The Declaration » paru deux ans plus tôt n’était pas chose aisée. Une concentration de puissance, d’agressivité, de violence, mais aussi d’émotions plus posées, permises par des mélodies et harmonies savantes, caractérise ce nouvel effort. Après une introduction symphonique de bonne facture (tout comme sur l’album précédent), trois quarts d’heure de Death-Hardcore (appellation un peu réductrice je vous l’accorde tant Bleeding Through présente des facettes diverses) s’enchaînent sans interruption. Blasts et riffs trillés très typés Death, ambiances plus sombres dans l’esprit Black (riffs et claviers percutants), voix hurlée dévastatrice, harmonies lourdes, passages typiquement hardcore se mélangent et contribuent à créer une densité remarquable à cet album. Plusieurs titres sont absolument énormes, où la violence et la frénésie du metal extrême ("Anti-Hero", "Slow Your Roll") rencontrent les moshs du hardcore ("Breathing In The Wrath") ou la simplicité mélodique qui fait mouche ("Salvation Never Found", "Distortion, Devotion"). Le clavier, mené par les deux mains de maître(sse) de Marta Peterson, apporte cette petite touche « Black Sympho » qui s’ancre à merveille dans le style agressif du combo d’Orange County, ce qui lui permet de s’éloigner encore un peu plus du metalcore des débuts. La voix de Brendan Schieppati est toujours aussi phénoménale, dans une veine « Fafarrique » tout en puissance, et la frappe de Derek Youngsma n’a guère besoin de qualificatif, seule l’écoute de son boulot suffira. Le trio de cordistes n’est pas en reste, puisque les riffs acérés et breaks décapants s’enchaînent sans discontinuité. On déplore une petite faiblesse au compteur dans la tracklist (on aurait pu se passer de "Drag Me To The Ocean"), mais l’ensemble de l’album reste dévastateur et pique là où ça fait mal ! De manière générale, en plus d’une production absolument impeccable et de morceaux rugueux déboussolants, le style des Californiens est maîtrisé au poil, plus abouti, et plus efficace que jamais. Attention à vos nuques mes chers collègues chevelus (et non chevelus aussi), Bleeding Through risque d’en décoiffer plus d’un avec cet opus ! |
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