RHAPSODY OF FIRE
The frozen tears of angel [ 2010 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD
Durée : 52.28
Style : Power mélodique
  Infos :
  Contact label : http://www.nuclearblast.de
  Contact groupe : http://rhapsodyoffire.com/2010/ http://www.myspace.com/rhapsodyoffireband
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 24 avril 2010 , réalisée par larsen
   
Comme d’habitude.
Comme d’habitude, c’est exceptionnel. Comme d’habitude on ne risque pas d’être déçu en achetant un nouvel album de Rhapsody of fire. Ils sont devenus aujourd’hui les AC-DC du power mélodique, une sorte de valeur sûre.
D’autant plus que ce dernier opus, premier volet d’une trilogie programmée par le groupe : se rapproche nettement plus du Rhapsody d’origine avec une volonté un peu plus métallique, diminuée lors du passage de Rhapsody à Rhapsody of fire par l’album "triumph or agony".

Comme d’habitude, disais je donc, cet album affiche fièrement son appartenance à la ligné de la discographie Rhapsodienne. On peut cependant noter des passages pleins de piquant et de surprises, au milieu d’une symphonie en grandes pompes. Comme des influences de musiques du monde égyptiennes, chinoises, ou encore contemporaine comme un passage dans « danza di fuoco e ghiaccio et on the way to ainor» qui rappelle étrangement le vol du bourdon de Nikolaï Rimski-Korsakov. J’ai été également surpris de trouver des passages en blast accompagnés d’une voix tirant sur le chant black notamment sur « reign of terror ». Cet album est un patchwork de diverses influences qui le rend non-linéaire.
Et tant que nous sommes à parler d’originalité, notons la participation, une fois de plus, de l’immanquable Christopher lee à cet album notamment dans l’intro.
Passons rapidement par l’artwork et son coté héroïque qui bien sur est au diapason de l’album et du groupe lui-même, glorifiant une fois de plus le combat éternel du bien contre le mal, j’ai envie de dire une fois de plus comme d’habitude, j’ai l’impression de me répéter… Mais les fans adoreront, les détracteurs trouveront toujours à redire.

Au niveau technique pur, le plus gênant est tout de même le faible niveau du guitariste lead Luca turilli… est-ce-que quelqu’un y a cru une seconde ? bref,
Des solos virevoltants dans vos enceintes de manière onirique traduisant un art majeur et un niveau qui fait rêver les petits guitaristes. Cet album est marqué par des riffs nettement plus lourds et rapides retranscrivant nettement une volonté plus « métal »tout en conservant, bien sur le pompeux et la majesté de l’orchestre, le lyrisme d’instrument variés interprétant des mélodies diverses : toute la richesse de Rhapsody. Les compositions, tout en restant dans la ligné classique du Rhapsody que l’on connait bien, sont toujours aussi variées sont toujours porté par une recherche musicale approfondie : toujours plus majestueuse et powerfull.

On a ici un album qui vous porte, vous remporte dans les plaines enchantées combattre des dragons, des orcs et autres créatures maléfiques que les droits sur la mythologie de Tolkien pourraient m’interdire de citer. Si vous êtes un guerrier dans l’âme, habillé médiéval, fan de GN, ne vous séparant de votre épée qu’à regret, et corrigeant tout le monde sur les citations du seigneur des anneaux ; cet album est fait pour vous. C’est épique, puissant et à la fois dramatique. C’est plein de nostalgie dans « lost in cold dream » de rage vengeresse dans « reign of terror » et d’expérimentations dans «danza di fuoco e ghiaccio ». On passe par des états différents qui sont mieux les uns que les autres.

Pour la production, nous éviterons de parler du combat qui fait rage suite au passage de Rhapsody chez Nuclear blast car cela ne nous regarde pas, mais en même temps c’est la seul chose intéressante car avec des moyens pareils moi aussi je fais un album exceptionnel… Une production excellente donc.

C’est un album aux couleurs de la puissance et glorifiant la victoire du bien sur le mal, un conte magique de cape et d’épée de magie de sorciers puissant de démons roublard et de preux chevaliers combattants à coups de riffs assassins les "vilains pas beaux". J’attends la suite avec une impatience non dissimulée et fait un pied de nez aux blackeux qui viendront le huer.







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