YOTANGOR King of the Universe [ 2010 ] |
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CD Durée : 100.00 Style : Hard Rock Symphonique |
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Chronique : 24 avril 2010 , réalisée par Matai | ||||
Aaaah, le métal symphonique…le métal à chanteuse…les ambiances épiques…la poésie, la fantaisie, le romantisme…autant de mots pour qualifier un style si intéressant mais en perte de souffle, semble-t-il. Alors que des groupes tels qu’Epica ou Magica ont le vent en poupe et que d’autres comme Within Temptation se cassent un peu la figure, d’autres arrivent de nulle part pour nous proposer des compos plus ou moins originales. Yotangor fait parti des groupes qui attirent en nous un certain intérêt, une certaine interrogation. Comment ne pas s’interroger à la vue de ce nom si féérique, écrit dans un style Moyen-Ageux ? Comment ne pas s’interroger en voyant que le groupe se compose de 7 musiciens, dont deux claviéristes ? Et comment ne pas s’interroger à la vue de deux Cds et de 26 titres ? Tout cela se veut alléchant, et on y croit, jusqu’au bout. On se dit qu’enfin, on va avoir à faire à du vrai métal symphonique, à quelque chose de grandiloquent et de vraiment prenant … Aaaah que c’est dommage. Yotangor n’a rien à voir avec tout ça. Certes, le concept est très très attirant, mais au final, qu’est-ce qu’on retient de cet album ? Peu de choses, même après plusieurs écoutes. En premier lieu, ce n’est pas du métal symphonique, mais plutôt du hard rock, avec des sonorités symphoniques. Les rythmiques sont typiques, ainsi que les solos, si bien qu’on se rapproche parfois du heavy métal classique. Le chant féminin est assez faible et pas assez charismatique. Assez agaçant à la longue, il n’invite pas vraiment à pousser la chansonnette. Idem pour les chœurs, masculins et féminins, pas très intéressants et casse pied. Bon, il faut le dire, les guitaristes sont assez techniques, et c’est un bon point pour ceux qui aiment les bons jeux de guitare. Solos, riffs, j’en passe…je reprocherai quand même leur linéarité tout au long de l’album et leur côté trop old school et pas assez original (si bien qu’on croirait entendre du Doro Pesch avec une voix plus douce bien évidemment). Les claviers…aaaah les fameux claviers, ceux qui créent le côté épique et symphonique, ceux qui créent l’ambiance par conséquent. Je les trouve assez en retrait, et pas assez grandiloquent. Pas assez épiques, pas assez guerriers, pas assez symphoniques…juste une espèce de fond sonore, un effet de style, et c’est bien dommage. Deux claviéristes et si peu d’ambiance ! A part ça, je rajoute que les titres, dans leur ensemble, ont trop tendance à se ressembler. A vrai dire, que j’écoute le premier ou le deuxième, je ne savais même pas où j’en étais, le un, le deux, pour moi, c’était du pareil au même. C’est pas assez dynamique, même si deux ou trois titres sortent du lot de ce côté-là. Trop de breaks en milieu de titre. Pas mal de balade trop émotionnelle. En fait, c’est bien trop gentillet. Dommage que les émotions ne soient pas vraiment au rendez-vous. Quelques lignes de claviers arrivent tout de même à nous faire ressentir quelque chose, quelques solos de guitares aussi ainsi que quelques coups de batterie…mais le tout est trop faible, trop constant, trop long surtout… Comment pourrais-je conclure à part « c’est décevant » ? Je pense que cet album pourrait convenir aux fans de heavy, hard rock, ou rock symphonique, mais les inconditionnels de métal symphonique à la Epica, Nigthwish, Therion, et j’en passe, ne pourront pas s’y retrouver. En tout cas une chose est sûre, les Rois de l’Univers ne sont sans doute pas les Yotangor… |
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