PLEBEIAN GRANDSTAND
How Hate Is Hard To Define [ 2010 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD
Durée : 35.46
Style : Post/Core Metal
  Infos :
  Contact label : http://www.basementapesind.com
  Contact groupe : http://www.plebeiangrandstand.com http://www.myspace.com/plebeiangrandstand
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 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 21 avril 2010 , réalisée par Black.Roger
   
Quand on a que la haine... non ce n’est pas une parodie de BREL, mais une voie choisie dans l’ultra violence musicale par le quatuor Toulousain PLEBEIAN GRANDSTAND qui vient nous ravager ce qu’il nous reste de neurones avec son post/core métal développé dans un premier opus intitulé « How Hate Is hard To Define », rien que ça ! Formé en 2005 le groupe nous avait déjà provoqué avec un premier EP « The Vulture Riot » en 2008. Rentrons donc maintenant dans la chambre capitonnée pour subir l’assaut en règle des neuf titres de cet attentat sonore qui s’annonce mortel d’entrée de jeu.

Après les samples sinistres et perçants de l’intro, tout se déchaîne avec ce post/core noisy, déstructuré au possible, chaotique en diable. Et ce sera ainsi pendant plus d’une demi-heure tel un bombardement de nos tympans avec un mitraillage jouissif de sons où le hardcore est démoli, le métal renversé et le black subversif avant-gardiste complètement noirci de fureur.
La haine donc, le nihilisme sont rois au pays des guitares « dirty », « crades », crispantes aussi mais contrôlées techniquement parlant. Au pays d’une rythmique imposant sa loi et sa suffisance élémentaire. Au pays des ultra -basses meublant les breaks. Et puis il y a cette voix. Une voix écorchée, hargneuse, maladive parfois qui vous égratigne le subconscient tel un graffiti vocal à l’image de la pochette de l’album. Graffiti donc qui dérange, qui bouleverse nos habitudes d’un métal ou d’un hardcore « prédigéré », bien léché, bien prévisible aussi.
Je ne puis m’empêcher, comme d’habitude, de formuler quelques comparaisons, quelques influences entendues ou devinées par ci et par là lors de l’écoute. Alors j’ai retrouvé dans cette galette un soupçon de MONARCH dans les lourdeurs, une complexité imagée à la OVERMARS et la violence particulière d’un CONVERGE.

Au bout du compte vous n’en sortirez pas indemne d’une écoute prolongée de « How Hate Is Hard To Define », c’est dangereux mais certain. Mais cette monstruosité technique et aventureuse sans limite saura vous combler si vous aimez être à l’extrême de l’extrême et sombrer dans un coma jouissif de débauche « décibellique ».







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