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ATARAXIA Llyr [ 2010 ] |
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![]() Durée : 56.07 Style : Ambient / neo folk medieval |
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Infos : | ||||
Contact label :
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Contact groupe :
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Interview : | ||||
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ORIGINALITE![]() |
TECHNIQUE![]() |
PRODUCTION![]() |
EMOTION![]() |
Chronique : 17 avril 2010 , réalisée par AVALON | ||||
ATARAXIA revient sous l’oeil du cygne, trois ans après leur superbe et dernier « Kremasta nera » avec une signature sur l’incontournable label heavenly/folk : Prikosnovenie. « Llyr » est en réalité un rapprochement entre le cygne et l’instrument qu’est la Lyre, instrument sacré des bardes et poètes et qui ont les formes du cygne donc. Amateurs de sonorités folk/medieval, fans de Love is colder than death et autres Dark Sanctuary, approchez ! Absolument rien de metal ici, mais comptez néanmoins sur une musique à l’esprit rock/folk, où l’ambiant, le voluptueux, l’aérien, côtoie les sonorités folk avec claviers, sitar, daf, gamelan, santoor, et bien d’autres instruments que seuls des groupes comme Ataraxia et autres Rajna tentent de faire (re)vivre à travers leurs musiques. Cet album est un nouveau chapitre onirique, traitant du chamanisme, de l’auto-guérison, à travers une voix, une musique. Où comment le spirituel se marie avec la musicalité et l’art. Le problème (si il en est un), est qu’avec Ataraxia, nous avons l’impression à chaque sortie d’album, de toucher au Graal, à l’album ultime, tant les titres sont aboutis, forts en émotions. Nous sommes portés par des titres parfois folk/celtiques, parfois médiévaux, une musique païenne dans le sens strict du terme. Tous les morceaux sont profonds, inspirés, et vraiment majestueux. Le chant féminin de Francesca est toujours bien placé et elle réussi à capter une énergie quasi religieuse pour nous le redonner avec sa voix souvent lyrique et très variée. Les instruments traditionnels font rappeler parfois le vent, les montagnes, la rivière, nous avons vraiment l’impression de partir dans des contrées lointaines, de nous évader de ce monde pour le coup très sombre et obscur, tant leur musique est fluide, légère et lumineuse. Un chant masculin vient parfois renforcer le chant féminin avec des sortent d’incantations, certains titres me font également penser à Cocteau twins (« Klepsydra ») et d ‘autres plus proches de Dead can dance. Pour ma part deux titres se détachent de cet ensemble somptueux : « Evnyssien » avec cette flute mélodieuse et redondante qui fait penser à une musique indienne et shamanique, et peut-être le très connu « Scarborough fair » - chanté et mis en lumière par le célèbre duo Simon & Garfunkel, il fut un temps – et qui est une très vieille chanson anglaise du Moyen-âge, et qui de fait, à pleinement sa place ici. Un seul mot vient à la bouche après de très nombreuses écoutes : voilà un hommage à la Mère nature parfait en tous points, avec des compositions riches en instruments mais surtout en émotions. Toute bonne taverne se doit de posséder ce superbe opus, afin de plonger le gueux et païen que vous êtes dans l’ambiance folk/médiéval d’antan. Impressionnant de beauté et de poésie. |
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