DRY CAN
Something Like That [ 2007 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD
Durée : 37.01
Style : Rock/Grunge
  Infos :
  Contact label :
  Contact groupe : http://www.myspace.com/mydrycan
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 15 avril 2010 , réalisée par Black.Roger
   
Dix ans déjà que DRY CAN traine sa nostalgie de la période grunge de Seattle avec au départ de l’aventure un duo, Antoine et Anne, leurs voix, leur look désabusé un brin « has been ». Après avoir constitué un line-up renforcé d’une section rythmique, ils enregistrent en 2006 un album autoproduit intitulé « Something Like That » qui voit le jour début 2007 finalement. Depuis, silence discographique, alors concentrons - nous sur leur unique album.

DRY CAN nous propose 8 titres de rock à forte connotation grunge se situant entre PEARL JAM, SOUNDGARDEN, DEFTONES et Le PINK FLOYD dans une moindre mesure.
Les compositions sont en permanence construites sur des dualités. Guitares métal/guitares acoustiques pop grunge. Rythmes arrachés/douceurs sucrées-salées. Voix féminines/voix masculines. Voix éraillées, écorchées/voix bonbon rose post/ado. Les musicos s’essaient au progressif, aux ballades 90’s, aux envois « Slashisants », au rock funky à la RED HOT CHILI PEPPER.
Bref, leur mélange bâtard bien enfermé dans une période précise ne devrait convaincre que les inconditionnels de la fameuse scène de Seattle à replacer dans son contexte musical. Car aujourd’hui, malgré une certaine qualité musicale le mélange n’accroche plus vraiment, n’apporte pas grand-chose de plus innovant.

Au final nous avons plus l’impression que les membres du groupe se font plaisir tout simplement en improvisations trop décousues, trop indigestes où il faut se « masturber le cerveau » afin de pouvoir apprécier un tant soit peu quelques passages sortant du lot. Et puis il y a sûrement cet effet mode pour certains fans où il est de bon ton d’affirmer sa différence en ressortant les jeans déchirés et les chemises sales. Peut-être que DRY CAN pourra séduire avec sa démarche un certain auditoire décrit plus haut.
En ce qui me concerne je me suis senti fatigué durant l’écoute de « Something Like That », album qui m’a profondément ennuyé.







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